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Le « bien-être au travail » n’a rien à voir avec le « bonheur au travail » !

Pour faire suite d’une part, à cette discussion Linkedin et d’autre part, à l’animation par SpotPink, d’une conférence qui s’est déroulée le 25/01/2018 à la demande d’un client qui souhaitait sensibiliser ses salariés à la thématique du bien-être au travail, SpotPink vous propose de téléchargez son support d’intervention sur le sujet « Objectifs individuel et collectif : bien-être au travail et bien vivre le travail« .

bien-être au travail

Il peut être utile de rappeler :

  1. premièrement, que chaque niveau de l’organisation (entreprise/employeur/direction, groupes, managers, individus) peut jouer un rôle et a des responsabilités en matière de bien-être au travail : celui de soi et celui des autres ;
    (Il apparait notamment que « la performance d’une entreprise repose à la fois sur des relations collectives constructives et sur une réelle attention portée aux salariés en tant que personnes ».[1 P25]. La compétitivité des entreprises passe notamment par leur capacité à investir et à placer leur confiance dans l’intelligence individuelle et collective pour une efficacité et une qualité du travail. Elle dépend aussi de leur aptitude à conjuguer performances individuelles et collectives dans le cadre du dialogue social. La qualité de vie au travail contribue à cette compétitivité.)
  2. Deuxièmement qu’hélas, certaines personnes confondent les notions (ci-dessous) qui recouvrent pourtant des réalités bien différentes :

La Qualité de Vie au Travail (QVT) :

La qualité de vie au travail telle qu’elle est définie dans l’ANI du 19 juin 2013 relatif à la qualité de vie au travail, porte sur 10 domaines et 4 fondamentaux. Elle renvoie :

  • non seulement au vécu du salarié,
  • mais surtout aux conditions de réalisation du travail,
  • et, aux efforts consentis par les salariés.

En bref cette notion a trait à ce que les salariés font et à ce qui est attendu d’eux (responsabilisation, engagement…), et non à ce qu’ils sont (diplôme…).

« La qualité de vie au travail vise d’abord le travail, les conditions de travail et la possibilité qu’elles ouvrent ou non de « faire du bon travail » dans une bonne ambiance, dans le cadre de son organisation. Elle est également associée aux attentes fortes d’être pleinement reconnu(e) dans l’entreprise, et de bien équilibrer vie professionnelle et vie personnelle.« [1]

La QVT résulte de la qualité des interactions entretenues par tous les acteurs de l’organisme, et dépend étroitement du comportement managérial manifesté à travers un certain nombre de compétences dont certaines sont essentielles.

La notion de QVT correspond à un sentiment de bien-être au travail perçu collectivement et individuellement qui englobe l’ambiance, la culture de l’entreprise, l’intérêt au travail, les conditions de travail, le sentiment d’implication, le degré d’autonomie et de responsabilisation, l’égalité, un droit à l’erreur accordé à chacun, une reconnaissance et une valorisation du travail effectué.

Le bien-être (au travail) :

Le bien-être est un état lié à différents facteurs considérés de façon séparée ou conjointe : la santé, la réussite sociale ou économique, le plaisir, la réalisation de soi, l’harmonie avec soi même et avec les autres.

L’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) considère le bien-être au travail comme « un état d’esprit caractérisé par une harmonie satisfaisante entre, d’un côté les aptitudes, les besoins et les aspirations du travailleur, et de l’autre, les contraintes et les possibilités du milieu de travail ».

Le bien-être est une notion complexe, plurifactorielle, mal définie, qui ne se réduit pas au simple fait de se sentir bien. Cet état psychologique est constamment en évolution et en construction tout au long de notre vie, il est la résultante de quatre dimensions :

  • le bien-être émotionnel (état d’anxiété, stress, tension, angoisse, énergie, vigueur, fatigue, émotions, optimisme…) ;
  • les perceptions de soi (compétences, estime globale de soi, image du corps, perception de sa condition physique, perception de maîtrise de soi, attribution causale des succès et des échecs…) ;
  • le bien-être physique (perception des troubles somatiques, douleur, état de santé…) ;
  • le bien-être perçu (qualité de vie, bien-être subjectif, sens attribué à sa vie…).

Le bien-être est mesuré à partir d’échelles qui rendent compte globalement de ces quatre dimensions ou bien de certains facteurs plus spécifiquement.

Le bien-être au travail est conditionné par des facteurs plus ou moins identifiables susceptibles d’influer sur la QVT des employés : la sécurité et l’hygiène des locaux, la protection de la santé des salariés, l’impact physique ou psychosocial des tâches effectuées, l’ergonomie de l’espace de travail, etc.

La santé au travail : 

L’OMS définit la santé comme « pleine jouissance du bien-être social, mental et physique ».

Selon le Comité mixte OMS-OIT, en 1995 « la santé au travail s’articule autour de trois objectifs distincts :

  • (i) préservation et promotion de la santé du travailleur et de sa capacité de travail ;
  • (ii) amélioration du milieu de travail et du travail, qui doivent être rendus favorables à la sécurité et la santé,
  • (iii) élaboration d’une organisation et d’une culture du travail qui développent la santé et la sécurité au travail. La santé au travail est une démarche interdisciplinaire, associant employés et employeurs, dans le but de créer un lieu de travail favorable à la santé et de lutter contre la « discrimination salariale selon l’état de santé ».

Cette démarche met en place des programmes de bien-être au travail axés sur l’individu (le travailleur). Elle associe les aspects environnementaux, sociaux, ergonomiques et organisationnels de l’activité professionnelle, avec les problèmes de santé individuels, familiaux et communautaires. Le travailleur est considéré dans sa globalité et non plus sous un angle purement médical.

Le bonheur au travail :

Ce concept marketing (pour CHO – Chief Happiness Officer – padawans) est, de notre point de vue, un non sens… C’est-à-dire une notion et des pratiques dont il est préférable de se tenir le plus loin possible. En effet, éprouver le bonheur au travail implique, de fait, d’être heureux au travail, c’est-à-dire de correspondre à au moins l’une des acceptions du terme (cf. ci-dessous). Bonheur

Crédits : Deligne

L’adjectif qualificatif Heureux / Heureuse (Définition du terme dans le dictionnaire Larousse) :

  • Qui jouit du bonheur, qui est durablement content de son sort. (NDLR : Cette notion de durabilité est incompatible avec le fait de travailler).
  • Qui manifeste le bonheur ou qui est marqué par le bonheur : Montrer un visage heureux. (NDLR : Quiconque travaillant sait déjà que cet état ne peut être permanent et durable).
  • Qui est très satisfait, très content de ce qui lui advient ou de ce qui se produit en général : Je suis heureux de vous voir. (NDLR : Quiconque travaillant sait aussi déjà que cet état ne peut être permanent et durable).
  • Qui est favorisé par le sort dans une activité, un domaine, qui a de la chance : (NDLR : L’adage dit bien « Être heureux au jeu ou en amour » mais ne dit pas « Être heureux au travail »).
  • Qui est favorable, avantageux : C’est un coup heureux. Un heureux choix. (NDLR : Un adage dit aussi que « la chance tourne »).
  • Dont l’effet original, agréable, juste semble inspiré par la chance ; réussi : Cet éclairage est d’un très heureux effet. (NDLR : Cf. commentaire précédent).
  • Se dit à ou de quelqu’un dont on pense qu’il bénéficie d’un sort extrêmement favorable : L’heureux homme. (NDLR : 2 citations : “La jouissance du bonheur amoindrira toujours le bonheur.” Dixit Honoré de Balzac / Massimilla Doni –  “Le bonheur rend aveugle.” Dixit Eschyle).

Les facteurs de bien-être au travail de la solution Moodwork :

  • Absence de harcèlement– Je n’ai jamais été harcelé moralement ou sexuellement dans mon entreprise.
  • Affects positifs – Je suis quelqu’un qui, de nature, ressent souvent des émotions positives.
  • Assertivité – J’arrive à dire non et à exprimer mes besoins ou à dire si quelque chose ne me convient pas.
  • Autonomie– Je suis autonome dans mon travail.
  • Bonne ambiance – Il y a une bonne ambiance sur mon lieu de travail.
  • Bonne gestion émotionnelle – Je suis quelqu’un qui gère bien ses émotions.
  • Charge adéquate – Ma charge de travail n’est pas trop élevée.
  • Collègues motivants – Mes collègues sont une source de motivation à me rendre au travail.
  • Collègues soutenants – Je peux compter sur mes collègues.
  • Compatibilité horaires – Mes horaires au travail sont compatibles avec ma vie privée.
  • Congés acceptés – Mon supérieur accepte généralement mes demandes de congé.
  • Congruence émotionnelle – Je ne dois pas montrer des émotions que je ne ressens pas.
  • Contrôle – Mon travail est le résultat de ce que j’en ai fait.
  • Équilibre VP-VF – Je peux concilier ma vie professionnelle et ma vie privée.
  • Équité organisationnelle – Dans mon entreprise, les décisions sont souvent justes.
  • Extraverti – Je suis de nature extraverti.
  • Gratification – Je me sens récompensé pour mon travail.
  • Objectifs précis – Les objectifs à atteindre sont clairs.
  • Pauses possibles – Au travail, j’ai le temps de prendre plusieurs pauses durant une journée.
  • Travail ininterrompu – Je peux travailler sans être interrompu.
  • Travail peu investi – Mon travail n’est pas très important à mes yeux.
  • Pas d’urgence – J’ai le temps de faire tout ce qu’on me demande.
  • Pas de retard – Je parviens à prendre de l’avance dans mon travail.
  • Sécurité physique – Je me sens en sécurité sur mon lieu de travail.
  • Stabilité émotionnelle – Je suis quelqu’un qui, de nature, éprouve rarement des émotions négatives.
  • Optimiste – Je suis de nature optimiste.
  • Standards normaux – La plupart du temps, je suis satisfait de moi au travail.
  • Supérieur charismatique – Mon supérieur hiérarchique nous motive et donne sens à notre travail.
  • Supérieur compréhensif – Mon supérieur tient compte de mon avis et de mes besoins.
  • Supérieur reconnaissant – Mon supérieur hiérarchique reconnaît et valorise la qualité de mon travail.
  • Supérieur soutenant – Je me sens soutenu par mon supérieur hiérarchique.
  • Support organisationnel – L’entreprise où je travaille se soucie de mon bien-être.
  • Instabilité émotionnelle – Je suis quelqu’un qui, de nature, a tendance à éprouver facilement des émotions négatives. Tâches compatibles – Les objectifs ou tâches que je dois réaliser sont compatibles.
  • Tâches variées – Mon travail est très varié.
  • Technologies facilitantes – L’usage des nouvelles technologies facilite mon travail.
  • Trajet calme – Je rencontre peu de sources de stress/d’énervement sur le chemin du travail.
  • Transparence émotionnelle – Mon travail n’est pas particulièrement source d’émotions négatives et/ou je peux les montrer.
  • Valeurs soi-organisation congruentes – Mes valeurs sont proches de celles de mon entreprise.
  • Verbalise émotions – Je suis quelqu’un qui verbalise ses émotions.

Téléchargez les slides d’une conférence animée par SpotPink sur le sujet « Objectifs individuel et collectif : bien-être au travail et bien vivre le travail ».

Liens utiles :

Du phubbing à la détox. digitale, comment s’y prendre ?

De quoi s’agit-il et êtes-vous concerné(e) ?

Mettez-vous au vert avec SpotPinkOn vous répète sans cesse : « Lâche ton portable ! » ; « Tu vas perdre la vue à force d’être sur tous ces écrans ! » ; « Profite du moment présent et lève un peu la tête ! » ; « Twitter, Facebook, LinkedIn, Instagram et maintenant Snapchat, tu ne crois pas que tu en fais un peu trop ? » ; « Tu envahis mon fil d’actualité avec tout tes tweets ! » ?

On vous a souvent recommandé de faire des « pauses digitales » mais ce concept est définitivement trop abstrait pour vous ? La pression professionnelle est telle que vous ne savez pas comment vous y prendre pour vous déconnecter sans risque pour votre avenir professionnel ?

Si vous avez répondu « OUI » à l’une ou plusieurs de ces questions, il est peut-être temps pour vous de faire une cure de détox. digitale. Il se peut que vous vous soyez laissé(e) séduire par les technologies de génération 2.0, ce qui vous a petit a petit englouti(e) et entraîné(e) dans ce cercle infernal qu’est « le phubbing ». De quoi s’agit-il ? C’est simplement l’acte d’ignorer une ou plusieurs personnes physiquement présentes en consultant son téléphone plutôt que de communiquer avec elle(s).

Les phubbers s’adonnent à une activité psychologiquement très prenante et chronophage ; ils sont devenus dépendants de l’appareil et du média qui leur servent d’extension d’eux-mêmes. Cela peut même parfois engendrer une sorte de burn-out numérique sur un terrain psychologique de dépression. Oui ça fait peur, et non on ne s’en rend pas forcément compte.

Après avoir identifié les bénéfices procurés mais aussi les inconvénients majeurs d’une utilisation numérique intensive, il vous sera possible d’améliorer votre quotidien progressivement. Si, par exemple, les e-mails vous angoissent, que vous ouvrez votre boîte mail toute des 2 min., et qu’il vous est devenu impossible de traiter une grande partie de vos courriels, il est nécessaire de changer vos habitudes… Nous vous conseillons de prendre la décision de ne plus lire vos e-mails et de ne plus consulter vos notifications, de telle heure à telle heure, ou dans telle circonstance. Parlez-en à votre entourage pour que celui-ci vous comprenne et qu’il trouve des solutions alternatives pour communiquer avec vous. Décomplexez-vous et déculpabilisez-vous de vous tenir à votre décision !

Vous craignez que vos pratiques numériques intensives aient des conséquences psychologiques ou physiologiques sur votre santé ? Vous êtes-vous déjà demandé si vous étiez nomophobe (nomophobie : peur d’être éloigné de son téléphone) ?
Vous avez sûrement entendu parler du syndrome FoMO (Fear of Missing Out), c’est-à-dire la peur de rater quelque chose, une information, une actualité…
Si ce terme ne vous est pas familier, nous vous invitons à découvrir l’infographie de SpotPink et à lire les résultats de la première étude sur la prévalence du FoMO au sein de la population française.


Trucs et astuces à tester

Vous vous sentez concerné(e) ? Pas de panique, nous avons ici plusieurs solutions à vous proposer.

L’enjeu est de taille puisqu’il s’agit d’une part, d’apprendre à être capable de se déconnecter volontairement de tous les écrans et de toute forme d’e-communication et d’autre part, de vivre de façon positive cette période de déconnexion. En d’autres termes, l’objectif est d’apprendre à surmonter la phase de sevrage et l’angoisse qui lui est souvent associée.

Si vous ne parvenez pas à accomplir la première étape décrite ci-dessous, lisez les conseils qui suivent.

À l’identique d’un nettoyage de printemps, vous procéderez à une sorte de nettoyage digital quotidien et progressif. 

À une heure choisie par vous dans la journée (commencez de préférence le week-end), expérimentez le fait de mettre tous vos écrans (du portable à l’ordinateur, en passant pas les tablettes et la télévision) hors de votre champ de vision. Placez le tout dans votre grenier, dans un coffre fort, un tiroir ou chez belle maman, pour une durée de 30 minutes minimum la première fois (vous augmenterez ensuite progressivement la durée chaque jour pendant 1 mois jusqu’à atteindre 24 heures sans voir ni toucher votre appareil mobile). Si vous savez faire cela, il n’est pas utile de lire la suite.


Retour nostalgique vers le futur

pellicule

Crédit : cdiscount.com

On vous voit venir, on entend déjà : « C’est impossible, je ne peux pas vivre ni travailler sans mon ordinateur ou mon portable ». Balivernes ! Évidemment tout dépend de votre métier, cependant réduire son utilisation quotidienne n’est pas si difficile que l’on le croît. Il suffit d’assimiler cela à quelque chose de positif, de bon pour vous, ou même d’amusant à expérimenter.
Souvenez vous ! Comment faisiez-vous lorsque vous étiez jeune, pour vous occuper, pour communiquer, travailler ou encore pour vous amuser ?

Ne nous dites pas que vous avez oublié comment vivre dans un monde sans écran ! Depuis combien de temps n’avez vous pas écrit de carte postale ou de lettre à quelqu’un ? Bien que cette pratique se perde, il peut être stimulant de revivre ces instants perdus, d’attendre avec impatience la réponse de votre correspondant épistolaire sans jamais savoir s’il va vous répondre ni à quel moment, ou encore d’accrocher vos cartes postales reçues tels des trophées sur votre réfrigérateur. Contrairement à un SMS qui s’envoie en une seconde, vous vous soucierez du détail et chacun de vos mots comptera dans la lettre que vous écrirez à la main et dans la langue de Molière.

Écrire une lettre

Crédit : bonjourdefrance.com

Tentez de réapprendre à aimer les choses « simples » qui ont marqué notre passé, comme par exemple des activités manuelles et/ou sportives.

  • Pourquoi ne pas vous inscrire avec un(e) ami(e) à des cours de cuisine, de dessins, de tennis ou encore de théâtre, et y consacrer une heure par semaine : les portables seront forcément mis de coté !
  • Vivez à nouveau ce plaisir d’acheter en kiosque tous les week-end votre journal préféré et que vous n’ouvrirez qu’après vous être affalé(e) dans votre canapé.
  • Avez-vous pensé à développer cette vieille pellicule poussiéreuse, oublié dans votre appareil photo non numérique pour créer un album photo ?
  • Combien de fois votre agenda numérique vous a-t-il récemment fait défaut car l’alarme de rappel ne s’était pas enclenchée ? Le bon moment de faire un effort mnésique ou de ressortir un calendrier au format papier est peut-être venu !

Changez vos habitudes et revoyez votre emploi du temps

Chiffres clés du FoMO en FranceCette expérience, va vous permettre de vous approprier une nouvelle vie. Cependant, afin de limiter au maximum les instants de manque, il est conseillé d’éviter de ne rien faire et de vous re-familiariser avec certaines activités (balades, lecture, sport, bricolage, sorties entre amis ou en famille…).

Si vous préférez, organisez vos prochaines vacances dans un lieu neutre, sans connexion Internet et qui soit propice à la détente et au calme, où vous pourrez vous changer les idées.
Ce concept s’installe de plus en plus en France et il existe par ailleurs des camps ou hôtels pour adultes dédiés à cette pratique. En prenant de la distance avec votre environnement habituel, vous pourrez plus facilement rompre avec vos habitudes et résister à la pression sociale.
Cette pression peut également s’atténuer si vous informez votre entourage (amis, collègues, famille) de votre volonté de « changer de vie ».

Il faut cependant commencer par identifier quelles sont les habitudes qui polluent le plus votre quotidien. Sont-ce les centaines d’emails que vous recevez chaque jour, cette fanfare d’alertes sonores qui vous distraient toute les 2 minutes, ou encore toutes les notifications issues de Facebook, Twitter et autres applications que vous utilisez ?


Relax !

Il existe des exercices de relaxation qui pourront vous être utiles en cas d’une longue exposition à un écran.

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Crédit : ideo-gene.net

Si vous commencez à avoir une vision floue, un ressenti de tension au niveau des yeux, une baisse ou une fatigue de la vue ou encore des yeux de plus en plus secs, il existe une méthode de relaxation (la méthode Bates de William Bates) après avoir travaillé longtemps sur un écran. Celle-ci s’appelle le « Palming« . Elle consiste à s’arrêter de regarder un écran pendant 5 minutes minimum (vous pouvez évidemment le faire plus longtemps et idéalement entre 5 à 30 minutes). Après cela, il vous suffit de frotter vos deux mains pour les chauffer et de placer ensuite vos paumes sur vos yeux fermés. Vous serez donc, le temps du palming, dans le noir complet, c’est-à-dire un noir relaxant et réparateur.

Au terme de ce moment de relaxation, veillez à enlever vos mains progressivement afin de réhabituer vos yeux à la lumière. Vous vous sentirez reposé(e), calme et totalement relaxé(e).

Vous pouvez aussi tester la méditation, des séances de yoga ou de sophrologie, cela reposera votre corps et votre esprit. Les exercices de respiration sont également très efficaces et propices à la détente.

Par ailleurs, il est important de boire beaucoup lorsque que l’on est longtemps utilisateur/trice d’un écran, pour éviter que les yeux s’assèchent. Il est recommandé de regarder au loin et faire des pauses toutes les 2 heures afin que les yeux ne restent pas statiques (si vous souhaitez vous épargner des séances d’orthoptie).


On vous dévoile nos astuces :

Si vous estimez ces pratiques trop contraignantes, testez ces solutions plus simples à adopter au quotidien. Nous vous conseillons, tous autant que vous êtes et pour le bien de vos yeux, de programmer dès à présent un « mode nuit » sur vos appareils. Une luminosité plus faible et une couleur d’écran plus jaune, vos appareils vous offrent à présent des réglages plus ergonomiques.

Comment faire ? Suivez ces instructions :

Pour les téléphones et tablettes :

Dans l’icône « réglages » de l’iPhone, cliquez sur « Luminosité et affichage ». Night ShiftVous arriverez sur la page ci-contre. Un mode « Night Shift » (c’est-à-dire un mode nuit où la lumière agresse moins les yeux). Programmez-le aux heures que vous voulez. Ici nous l’avons fait débuter à 20h00 pour habituer petit à petit l’oeil à la nuit tombante et, nous l’avons déprogrammé à 9h00 du matin afin de ne pas être ébloui(e) dès le matin.
Vous verrez alors la luminosité de votre appareil jaunir. Pour programmer l’intensité du jaune de l’écran, glissez le petit bouton en bas de l’image vers les couleurs moins chaudes ou plus chaudes et arrêtez vous lorsque la luminosité est à votre goût.

luminosité et affichage

Il existe également un mode pour que l’éclairage soit plus ou moins élevé (voir l’image de gauche). Ici aussi, il vous suffit de faire glisser le bouton vers la droite ou la gauche afin de trouver l’éclairage que vous souhaitez.

Centre de contro?le

Vous pouvez même programmer et déprogrammer ces modes quand vous le voulez à partir du centre de contrôle de votre téléphone (voir l’image de droite) : Pour y accéder, faites glisser votre doigt du bas de votre écran vers le haut. En appuyant sur l’icône possédant comme symbole une lune dans un soleil, vous activerez le mode « Night Shift » avec les réglages que vous avez programmés automatiquement et, si vous appuyez à nouveau ce réglage sera désactivé.

Il en est de même pour le mode luminosité, vous voyez de nouveau cette barre allant d’un petit soleil à un soleil plus grand : il vous suffit de la régler comme souhaité.

Ce type d’application se trouve sur tout Smartphone et tablette en accédant à votre plateforme de téléchargement d’applications en ligne. il vous suffira de taper dans le moteur de recherche « Filtre lumière bleue ».

Vous avez le pouvoir !

Quoi de mieux que d’avoir la possibilité de bloquer les numéros de téléphones des personnes qui vous dérangent ? Stop aux vibrations incessantes d’émetteurs indésirables ! (La méthode de l’exemple est celle d’un iPhone, cependant il est possible de l’effectuer avec d’autres smartphones).

N° bloqués

Bloquer un ou plusieurs numéro(s)

Rendez vous dans « Réglages », cliquez sur l’icône « Messages » puis sur « N° bloqués » et vous accèderez à la page ci-contre. Il vous sera possible d’ajouter une ou plusieurs personne(s) de vos contacts pour ne plus recevoir de messages ni d’appels de ce/ces numéro(s) bloqué(s). Nous avons fait le test : La personne bloquée, reçoit quand même le petit message « Envoyé par message texte » lors de l’envoi. Il en est de même pour les appels, celle-ci et directement dirigée vers le répondeur.

Pour débloquer la ou les personnes bloqués, il suffit d’appuyer sur l’option « Modifier » située en haut à droite, puis de cliquer sur la/les pastille(s) rouge(s) correspondante(s), et enfin de choisir l’option « Débloquer ».

Il est par ailleurs possible de bloquer des personnes sur certains réseaux sociaux comme Facebook ou Twitter.

Mettre son téléphone en mode « Ne pas déranger »Ne pas déranger

Dans vos réglages, vous pouvez également ajouter un mode « Ne pas déranger » que vous voyez sur l’image de droite. Cette fonction permet de désactiver toute notification et de ne recevoir que les appels des personnes que vous aurez sélectionnées en cliquant sur « Autoriser les appels de ». Vous aurez le choix entre « Tout le monde », « Personne », « Favoris », ou « Tous les contacts ». Votre téléphone enregistre les appels manqués mais reste silencieux durant la durée programmée.
Vous pouvez choisir l’heure de début et de fin de ce mode. Si vous voulez que celui-ci fonctionne, n’oubliez pas ne cliquer sur « Toujours » dans la partie « Couper le son ».
 Cette fonctionnalité vous permet par exemple de faire une pause, sans portable, le soir en rentrant d’une longue journée de travail.

Les conséquences de l'hyperconnectivité selon Benoît Hamon

Pour les Ordinateurs :

F.lux

Il existe également le logiciel F.lux pour les ordinateurs Mac et PC, permettant de jaunir l’écran (ce n’est évidemment pas la seule). Lorsque vous l’ouvrez, vous pouvez régler l’heure de la programmation et l’intensité du jaune. Vous pouvez voir ci-dessous la différence entre un ordinateur équipé de F.lux et un autre ordinateur non équipé.

F.lux on/off

Crédit : techcrewsaders.com

Cette lumière jaunie permet à vos yeux de ne pas être agressés par les HEV (lumières bleues) qui ont des effets nuisibles pour les yeux et, sont responsables tant des troubles du sommeil que de la fatigue oculaire. Si vous le préférez, des lunettes de repos et d’ordinateur anti lumière bleue sont à présent disponibles à la vente.


Réservez votre cure de détox. digitale

SpotPink organise actuellement sa prochaine cure de détox. digitale dans un lieu bucolique loin de tout réseau internet (aucun opérateur téléphonique ne couvre cette zone à moins de 6 km à la ronde !). Une consultation de psychothérapie individuelle de 45 minutes par personne et par jour ainsi qu’une consultation de psychothérapie de groupe d’une heure par jour sont incluses lors du séjour.
Vos portables, ordinateurs et autres écrans ne vous seront d’aucune utilité notamment aux vues des activités qui vous seront proposées : découverte de plantes sauvages et cuisine de celles-ci, marches de détente accompagnées de sophrologie, jaccuzi, ballades en forêt, ateliers de lecture, participation à une traite des vaches, etc.

Testez les différentes solutions énumérés ci-dessus et, si elles ne suffisent pas à vous apprendre à vous déconnecter efficacement, c’est qu’il est temps pour vous d’envisager de participer à l’une des cures de détox. digitale proposées par SpotPink.Photos du lieu de la cure de détox. digitale

Vos commentaires ou questions sont bienvenues.

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Sources


Pauline CazenaveIMG_3208
Stagiaire chargée de communication et marketing chez SpotPink pour un durée de 6 semaines. Actuellement en première année de BTS communication à l’école européenne ETS à Paris, je suis particulièrement intéressée par la communication d’entreprise et l’impact qu’une bonne communication peut avoir sur une marque. Je suis passionnée de sport et par tout ce qui touche à l’art. De nature sociable et dynamique, j’aime faire de nouvelles rencontres et être mise au défi.

La communication de crise à l’heure des médias sociaux

Je suis co-auteure de cet ouvrage que nous avons écrit à 4 avec Vincent Berthelot, Clément Pellerin et Henri Lefèvre, il comporte des ressources pour aider les entreprises à préserver leur identité et leur e-réputation. Il aborde, de façon pragmatique, au travers de nombreux exemples de crise traversées par des marques connues, les méthodes, techniques et outils utiles pour franchir efficacement les différentes phases d’une crise médiatique.

L’objet de ce livre est d’apporter des éléments de réponse aux questions que se posent les individus et les organisations, des exemples de situations et de techniques de résolution de crises à l’ère du 2.0 :

  • Quelles sont les spécificités des nouvelles crises portées par le web ?
  • Sommes-nous désormais davantage exposés aux risques de crise ?
  • Quelles sont les similitudes & différences de traitement entre une communication de crise sur le net et une communication de crise prenant racine en dehors du net ?

Il est enrichi de la participation, sous la forme d’interviews, d’avis d’experts parmi lesquels journaliste, psychologue, avocat, enseignant et chercheur, policier. Il contient également des références à la norme FD X 50-253 (mai 2011) Management des risques – Processus de management des risques – Lignes directrices pour la communication, publiée par l’AFNOR.

Ce livre a reçu le label de l’Observatoire des Réseaux Sociaux d’Entreprise pour avoir abordé les médias sociaux comme source de risque et comme vecteur de contact avec les marchés, l’identité, la e-réputation, la communication des entreprises.

Aujourd’hui seulement 8 % des entreprises disposent déjà d’une charte dédiée ou bien d’un guide d’usage des medias sociaux et cet ouvrage s’adresse tant aux DRH qu’aux responsables communication et autres dirigeants. Les outils de monitoring sont passés en revue dans un contexte où en 2012, les medias sociaux concernent plus de 1,2 milliard d’utilisateurs dans le monde.

Sommaire :

Téléchargez les slides “Quand les médias sociaux tissent la toile des relations professionnelles”

Nous annoncions par ce billet « Quand les médias sociaux tissent la toile des relations professionnelles » avoir la chance d’être invités à participer au premier Atelier RH du 04/11/2011, organisé conjointement par le CEFOP et le CIFFOP.

 

Les Ateliers RH du Ciffop et Cefop

View more presentations from Carole BLANCOT

 

 

 

 

Mon étude de cas : la communication interne face à l’explosion numérique

Rencontres des responsables de la communication interne 2011

La communication interne face à l’explosion numérique sera au cœur des débats pour la 9ème édition de cet évènement. Un beau programme cette année avec une attention particulière portée à l’articulation entre les réseaux sociaux d’entreprises et la communication.
Le responsable de la communication interne est-t-il le community manager interne ? Ce pourrait être la tentation à laquelle succomber, mais ce rôle serait des plus restrictifs pour cette fonction pivot de l’entreprise, trop souvent sous estimée et pourtant garante de la cohésion en interne.
Pour en parler et faire un état des lieux, de nombreuses entreprises viendront témoigner sur les thèmes essentiels et cœur de métier : gestion du changement, communication managériale, réseaux sociaux d’entreprises, web-tv, etc.

Télécharger le programme et le formulaire d’inscription

Le mercredi 08 juin 2011 j’aurai le plaisir d’animer pour le compte de SpotPink une étude de cas sur le sujet du rôle, des techniques et des best-pratices de la Com’ interne en matière de recrutement et de motivation des salariés.
Seront également abordées les questions :
– du positionnement de la Communication Interne dans le domaine du Marketing RH,
– des frontières entre les aspects personnels & professionnels pour ce qui concerne l’usage des médias sociaux,
SpotPink apportera enfin des éléments de réponse aux questions suivantes :
– Quoi, comment & pourquoi communiquer (en interne et externe) pour attirer les candidats recherchés et faciliter leur recrutement ?
– Les communiqués internes (type, contenu et fréquence) : quoi, quand, comment, pourquoi ?
– La communication évènementielle au service de la fidélisation des talents.

Voici le plan de mon intervention