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Marguerite Weber (Master 2 de psychologie) : des pistes pour la place du psy

Je tiens d’abord à remercier Carole de me permettre de m’exprimer sur son blog dédié à la psychologie.

Cette idée fait suite aux différentes interventions relatives à « quelle place pour le PSY? » et particulièrement à celle de David NICOL.

Je réponds à ses propos d’abord en tant qu’étudiante en master de Psychologie du travail, mais surtout en tant que « vieille » infirmière qui a dû se battre pour faire reconnaître sa propre valeur et la valeur de sa corporation!

La place du PSY est celle que le PSY décidera de gagner ! Il possède les outils et méthodes pour se rendre utile, voire indispensable, à tous les niveaux de l’entreprise quelle soit publique ou privée. C’est un fait. Mais en a-t-il envie ?

Il est tellement plus tentant de se contenter du rôle de technicien de bilans de compétences ou de formateur à l’AFPA (principal recruteur de psychologues du travail avec Pôle Emploi) ou plus simplement de renier son origine et son code pour trouver un travail rémunérateur ! (Je ne jette pas la pierre car je pense à l’heure actuelle que je ferais pareil, si le besoin s’en faisait ressentir !).

Il faut reconnaître que nous ne savons pas qui nous sommes !

Non reconnus, nous sommes encore et toujours comparés aux psychologues cliniciens. Notre expertise n’est pas la leur, et contrairement à eux, nous ne savons nous mettre en valeur! Pourquoi ?

Notre discipline est encore récente en comparaison de nos confrères freudiens ou lacaniens.

Mais nos méthodes ont déjà été volées par les autres professions qui se servent à foison (et de manière parfois désastreuse) de nos découvertes, je prends pour exemple « l’appel à la peur » et autres théories de l’engagement qui ont été dévoyées pour le marketing, la vente (forcée) ou le management (par la peur).

Oui, nous ne savons pas mettre en valeur notre expertise et nous ne savons pas communiquer. Alors que faire ?
Quelles sont les solutions ?

  1. Faire notre auto-publicité sur de grandes affiches ! Non bien sur ! Je pense que des blogs tels que celui de Carole sont utiles mais non suffisants !
  2. Il faudrait également publier des études de terrain nos outils et nos valeurs seraient mis en avant. A condition de sortir des revues spécialisées et d’amener le grand public à découvrir notre savoir. Pour ce faire, il faut mettre celui-ci à sa portée comme le fait Beauvois, par ses livres. Mais, il serait certainement plus subtil de traiter des sujets tels les méthodes de recrutement ou le management, plutôt que celui de la manipulation, qui nous fait passer pour des « avaleurs de cervelle ». De plus, ces écrits seraient plus légitimes si leurs auteurs venaient du terrain et non du monde « idyllique » universitaire !
  3. Nos méthodes sont chères ! L’entretien structuré, par exemple, est la méthode la plus efficace pour un recrutement à long terme, mais il est plus cher qu’une simple consultation de CV. À nous de démontrer sa rentabilité sur le long terme.
  4. Pourquoi, dans cette optique d’information, ne pas créer, pour les DRH et autres cadres d’entreprise, une veille telle que celle de http://ressources-humaines.svp.com/ afin de les informer de qui nous sommes et de ce que nous pouvons apporter ?
  5. Je parlais plus haut de corporation. Ceci n’était pas innocent ! Certaines grandes écoles de commerce ou d’ingénieurs font du « parrainage ». Pourquoi pas les psychologues ? Pourquoi ne prendrions nous pas sous notre/votre aile un jeune pour lui livrer les secrets de notre/votre art ? J’estime qu’un diplôme ne sert à rien, je le compare au permis de conduire : « ce n’est pas parce que vous l’avez que vous savez conduire ! »
    Rien ne vaut la pratique et il faut bien avouer que ce ne sont pas nos stages obligatoires (200h à 300h en master 1, et 4 à 6 mois en master 2) qui nous amènent cette expérience nécessaire à l’amélioration de notre expertise.
    Les managers de terrain nous reprochent notre regard trop théorique d’universitaire et préfèrent engager des ingénieurs et des commerciaux. On ne peut le leur reprocher : eux mêmes, issus de ce type de cursus, privilégient leur pairs. Pourquoi ne pas faire pareil ? Ne serait-ce pas assez éthique/moral ?

Voici les quelques pistes qu’une novice de la psychologie tente de proposer.

Elles ne sont pas révolutionnaires, mais peuvent être efficaces si nous travaillons ensembles pour l’avancée de notre corporation.

Consulter le profil Viadeo de Marguerite Weber.

Points de vue de psy : de la fac au terrain…

L’article ci-dessous est la re-transcription d’un échange, sur un hub Viadeo, entre une deux psychologues, la première, Anahid FIAT, est psychosociologue et la seconde, Valérie CHENARD, est psychologue du travail

Cette dernière invoque l’article 21 et 22 du chapitre 4 du Code de déontologie des psychologues : soutien et respect des collègues et échanges avec ses confrères et consœurs.

Anahid FIAT | Consultante -  Psychosociologue Indépendante (Etude, Formation, Intervention)Anahid FIAT
Consultante – Psychosociologue Indépendante
(Etude, Formation, Intervention)

1) Jeune psychosociologue, je suis frappée de plein fouet par ce dénigrement de la profession surtout par le secteur privé. En quête d’un emploi, à la lecture des annonces, je sens la pression sociale qui me contraindrais à « lâcher » mon cœur de métier à savoir l’intervention psychosociologique pour rentrer dans un moule bien formaté et où parler de « psy » serait tabou. J’avoue que cela ne me tente pas du tout.
2) Concernant les directeurs de Master, je tente là de relancer « l’espoir » puisque précisément ma fac s’avère être l’un des dernier bastion de la clinique au sens large. D’orientation psychanalytique, nos directeurs tentent du mieux qu’ils le peuvent de rester cohérent et donc de lutter contre cette assignation du chiffre, du quantifiable, alliant au mieux la pratique à la théorie (notamment par des dispositif d’action-recherche). La formation dont j’ai bénéficié ne nous donne pas des formules « clefs en main » mais plutôt nous invite à penser par nous même, tout en nous situant dans un champ théorique. Le master de psychosociologie de Paris 13 se veut généraliste, nous permettant d’intervenir sur des champs très larges et donc d’amener un travail psychosociologique là ou il s’avèrera pertinent, considérant dès lors que le psychisme impacte l’ensemble des activités de l’Homme.
3) Concernant les RPS, je vous annonce la sortie courant de l’automne 2010 d’un numéro consacré spécialement à ce sujet dans la Nouvelle Revue de Psychosociologie dirigé par Gilles Amado publié par le Centre International de Recherche Formation Intervention Psychosociologique.

Vous parliez de manque de communication quant à nos professions (à raison), c’est pourquoi je porte à la connaissance de hub l’existence de cette association. Je pense que ce numéro sur les RPS nous aidera à engager d’avantage nos réflexions quant à notre pratique.
Lire le commentaire sur Viadeo

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Valérie CHENARD | PSYCHOLOGUE DU  TRAVAILValérie CHENARD
Psychologue du travail

La phase de la fac est une période riche et dense. Vous voilà sur les chemins du tissu socio-économique et c’est tout un autre monde à découvrir qui s’ouvre car à chaque phase du chemin on découvre d’autres paysages. Mais, ce chemin de la psychologie que vous avez choisi est beau, je vous l’assure et passionnant car c’est l’Homme qui en est au centre.

Bravo, car, moi, jeune psychologue, je n’aurai pu comme vous m’exprimer ainsi par honte de dire des bêtises. Et, pourtant ! C’est votre énergie et votre regard neuf qui enrichit et revivifie les vieux et moins vieux routards. C’est l’échange et le débat qui confère à notre spécificité sa valeur. La psychologie n’a jamais été faite de recette ou technique ou encore savoirs magiques mais c’est une vision du monde centrée sur les personnes et les groupes humains à la lumière de démarche scientifique et empirique donc, par essence, en constante interrogation et vivante.
Malheureusement, à mon époque on nous sortait de la fac, diplôme en poche, sans connaitre la moindre chose sur la profession elle-même, ni son histoire ni ses fondements sociaux, ni même ses principes fondamentaux.

Par exemple, je n’ai même jamais entendu parler ni vu de code de éontologie (DESS en 1995) ni même de l’ANOP, SNP, SFP… Lâchée, seule, sur un marché du travail si spécifique avec les problèmes d’employabilité liée à notre formation même. Vivent les réseaux sociaux car aujourd’hui ils cassent notre l’isolement.
J’ai eu la chance d’avoir été recrutée par l’AFPA qui m’a fait découvrir quasi toutes les fonctions du métier car ces postes ont été conçus en partant de la demande sociale même et nous incitaient à travailler à partir des besoins tout en nous permettant de garantir le respect de nos règles professionnelles (code déonto).
A propos de ce que vous dites sur votre université, je pense que chaque université s’y efforce. Cependant, chacun reste sur l’optique universitaire (ou de « chapelle » comme j’ai pu dire).

Ce dont nous faisions le constat c’est qu’il n’y a aucune dynamique de notre champ d’exercice dans son ensemble.

  • Il y a les syndicats d’un côté (SNP, FFPP) avec les psy cliniciens et thérapeutes
  • et les associations de l’autre (en grand nombre) pour tous les champs d’exercice.
  • Enfin, il y a les enseignants chercheurs avec leur propre association AEPU dont je ne connais rien à part le nom.

Cette déstructuration de la profession est profondément liée à l’histoire de notre pays car la psychologie du travail a été construite grâce à l’engagement spécifique de l’Etat français incluant notre approche dans le tissu économique.

Vous trouverez ici le lien vers la thèse de sociologie de Thomas LE BIANIC dans laquelle il évoque d’ailleurs l’introduction des courants de la psychologie sociale et clinique en seconde moitié du siècle dernier.
Cependant, si, vos enseignants sont sensibilisés et impliqués dans l’engagement social et économique, peut-être avez-vous abordé la problématique des nuisances du système économique qui sont dénoncés dans le rapport STIGLITZ ainsi que les utilisations sociales de nos connaissances et compétences pour faire marcher ce système ?  Si c’est le cas, je serai curieuse de savoir ce qui s’en dit officiellement dans les murs d’une fac. Cependant, je doute que cette question de fond soit abordée par la profession « à l’unisson », sans querelle de chapelles avec comme ligne de mire la déontologie qui nous est commune.
Vos enseignants ne sont pas, en tout cas, dans le dossier spécial du Monde dont je parle. Invisible, vous dis-je au niveau social, la psycho du travail.

Les seuls regroupements de psys s’effectuent non sans peine, autour du code et actuellement sur le problème des cliniciens et de l’exercice de la psychothérapie. Je n’ai toujours aucune réponse de P. SARNIN ou C.  LEMOINE sur cette étrangeté d’invisibilité de la parole de la profession dans ce type de parution presse. Pourtant leur association est spécialisée en psychologie du travail et chargée de promouvoir celle-ci.

  • Manque de courage ?
  • On est mieux dans l’ombre que de se frotter à des sujets d’actualité et si sensibles ?

Pour finir, je ne pense pas que cela soit un problème de manque de volonté de nous tous car chacun en ressent le besoin mais, ces myriades d’associations et de groupements de psychologues (dilution de l’impact et des actions) ne sont que le symptôme, me semble-t-il, de la difficulté de trouver un consensus et un axe d’action commun et fédérateur de part la richesse, pourtant complémentaire, des approches de la psychologie.

Aussi, moi-même adhérente au SNP, FFPP, AFPTO, je ne vois nulle part où parler de ces problématiques. Le champ du travail me semble aussi méprisé par la profession dans son ensemble alors que c’est elle qui s’est formée en tant que profession la première d’après l’étude de LE BIANIC.

Le mépris de la fac sur le marché de l’emploi engendre :

  • in fine la mésestime de chaque praticien [obligé de se détourner de ses principes pour « bouffer » (cf MASLOW)],
  • la difficulté à faire valoir ses valeurs en les affirmant haut et fort en tant que professionnel.

Voilà ce que j’en conclu de mes plus de 9 mois de sollicitations universitaires, associatif de la psy à propos de la problématique socio-économique relevée par STIGLITZ et les RPS. Je ne désespère pas, car, moi, cette identité professionnelle c’est mon moteur et je suis ravie que des jeunes comme vous (la relève), puissiez échanger et débattre de tout ceci alors que d’autres qui en ont la « légitimité » se cachent et restent sur leur mode d’expert en méprisant les autres points de vue.

D’ailleurs, à propos d’échanges, vous vous dites d’orientation clinique mais je ne suis pas au clair sur justement ce courant ayant été moi-même formée par la psy sociale et industrielle. Apparemment, Yves CLOT et Christophe DEJOURS seraient aussi sur ce versant. J’aimerai que quelqu’un m’éclaire justement sur ces approches et les différences qui peuvent en résulter (théories…).

L’objet d’étude (le travail) étant tellement complexe et empreint de réalité et d’exigences d’efficacité, je conçois mal personnellement de ne se baser que sur une approche. Le terrain et la pluralité des problématiques demandent l’association et la coordination de plusieurs savoirs et approches.

Avoir une connaissance globale de l’ensemble des (sous)disciplines me semble impératif et j’avoue ne pas avoir été formée à cette approche clinique du travail. Peut-être aussi qu’à la fac, maintenant, une lecture de ces différentes chapelles sont enseignées ?

PS : je voudrai juste finir par vous inviter à cliquer ce lien, celui du dernier numéro de « santé et travail », extraordinaire mine d’info.

Il y a des articles notamment sur les RPS « le travail en analyse chez les psys » mais aussi une interview d’Yves CLOT (c’est l’approche clinique et psychanalytique que les médias relayent car l’image d’Epinal du psycho c’est quand même la patho et le divan… ! cependant, l’article fait quand même mention des spécificités théoriques du champ du travail ; ouf !). »

Risques psycho-sociaux : premiers liens utiles

Je partage avec vous cette vidéo sortie de presque nulle part (une alerte google sur un mot clé concerné).
S’agit-il de la bande annonce d’une prochaine émission destinée à être visionnée à la télévision ?
S’agit-il d’une émission qui a déjà eu lieu et que certains d’entre vous ont peut-être même déjà vue ?
Je ne sais répondre pour la simple raison que je n’ai pas la télévision 😉 (Oops)
Si j’ai encore raté quelque chose, signifiez-le moi en postant un commentaire à cet article !

Par ailleurs, je vous indique ci-dessous, pour en savoir plus sur ce sujet, les liens incontournables vers des ressources dont, je le précise, le but n’est pas lucratif.

  1. « Stress » : les risques psychosociaux – Travailler Mieux

  2. Sécurité et santé au travail : INRS

  3. Stress et risques psychosociaux : concepts et prévention – INRS

  4. Agir sur le stress et les risques psychosociaux

  5. Le site des accidents du travail et des maladies professionnelles

  6. Prévention des risques psychosociaux : choisir son consultant

Les listes nationales sont publiées : plan d’urgence sur la prévention des risques psychosociaux

Le ministère du Travail a publié hier sur internet une liste qui classe 1500 entreprises de plus de 1000 salariés, suivant le degré d’avancement de leur politique anti-stress.

A l’occasion du Conseil d’Orientation sur les Conditions de travail du 9 octobre 2009, Xavier Darcos a souhaité accélérer le processus de transposition de l’accord national interprofessionnel sur le stress du 2 juillet 2008 au niveau le plus opérationnel, celui des entreprises, en invitant ces dernières, lorsque leur effectif dépasse 1000 salariés, à engager des négociations, un diagnostic et/ou un plan d’action au plus tard le 1er février 2010.

La présente carte dresse un premier bilan de cette action. Elle sera régulièrement mise à jour durant toute l’année 2010 et permettra de suivre l’évolution des négociations ainsi que des progrès réalisés. Elle constituera, à ce titre, l’un des indicateurs du Plan santé au travail 2010-2014 en matière de prévention des risques psychosociaux.

« Le but de cette liste est d’amorcer une prise de conscience » affirme Hervé Lanouzière, conseiller technique à la sous-direction Conditions de travail de la Direction générale du Travail.

Notre liste comprend 1500 entreprises de plus de 1000 salariés. Sur ces 1500, 600 n’ont pas répondu. Je vais donc baser mes calculs sur les 900 entreprises qui se sont manifestées. 33% (soit 294 entreprises) des répondantes se situent dans le vert (soit 20% si l’on raisonne sur les 1500). Ce sont celles qui ont négocié un accord de fond et de méthode ou sont déjà mûres pour travailler sur le dispositif d’accompagnement. Certaines d’entre elles ont même déjà un plan d’action concerté, 55% (489 entreprises) des sociétés répondantes se placent dans l’orange. Cela signifie qu’elles ont engagé le processus, sont en cours de diagnostic ou de définition du plan d’action. Ce groupe a vocation à passer en vert dans les prochains mois. Beaucoup d’accords devraient être signés fin février, et courant mars. 12% des répondantes se situent dans le rouge. Nous allons les relancer, leur demander pourquoi elles ne se préoccupent pas davantage de ce sujet. Nous adoptons la même démarche auprès des 600 entités qui ne se sont pas manifesté du tout (le taux de rouge monte à 47% si l’on inclut celles qui n’ont pas répondu mais dont on ne sait rien à ce jour).

Listes nationales :

Entreprise figurant sur la liste VERTE

    Figurent sur cette liste les entreprises qui ont déclaré avoir signé un accord de fond ou de méthode ainsi que celles qui ont engagé un plan d’action concerté, impliquant les organisations syndicales et/ ou les représentants du personnel.

Entreprise figurant sur la liste ORANGE

    Figurent sur cette liste les entreprises qui ont déclaré avoir engagé une ou plusieurs réunions de négociation d’un accord de fond ou de méthode sans qu’il y ait eu signature ainsi que les entreprises qui ont engagé des discussions avec les représentants du personnel sur un projet de diagnostic et/ou plan d’action.

Entreprise figurant sur la liste ROUGE

    Figurent sur cette liste les entreprises qui ont répondu négativement au questionnaire du ministère et n’ont apporté aucun élément permettant de constater un engagement de négociation ou d’action sur le stress ainsi que toutes les entreprises qui n’ont pas demandé de mot de passe pour répondre au questionnaire ou n’ont pas validé ce dernier.

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Je m’adresse à mes confrères psychologues amenés à intervenir en entreprise au profit de la gestion du capital humain et les invite à nous faire partager leur réflexion, travaux et natures d’intervention en la matière.

Pour faire suite à ma publication de cet article sur mon premier blog, j’ai reçu le premier témoignage d’un psychologue du travail qui a construit un dispositif pilote de prévention des risques psychosociaux, initié par cinq hôpitaux parisiens. Il m’apprenait qu’il a été mis fin à son intervention, quelques mois seulement avant son terme, pour des raisons budgétaires mais aussi parce qu’aucun compromis inter établissements n’avait été trouvé pour assurer son détachement.

Pour ce qui concerne ces institutions publiques, il déplorait que cet effet d’annonce ne soit pas accompagné de la mise à disposition de moyens.

Je constate par ailleurs dans mon entourage le caractère polémique de l’intérêt de ce type de mesure. Beaucoup de professionnels de la fonction RH semblent craindre que ce plan connaisse une issue similaire à celui lié à la prévention des risques liés à la grippe H1N1.

Vous êtes praticien(ne) dans ce domaine ? Faites-nous part de votre opinion en postant un commentaire à cet article ou en m’adressant votre témoignage qui sera publié.

2010 : le préfixe psy est un bon réflexe

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Chers amis, lecteurs, confrères et contacts…

  • Je vous souhaite une année 2010, belle, douce, heureuse…
  • Qui nous voit développer encore davantage notre communauté !!!
  • Qu’elle profite aux psychologues qui interviennent en entreprises au profit du capital humain !
  • Qu’elle nous permette de différencier nos savoir-faire et expertise dans le cadre de la résolution de situations complexes et conflictuelles.
  • Qu’elle vous apporte la concrétisation de l’ensemble de vos projets personnels et professionnels…
  • Quelle fasse disparaître la crise économique et le malaise socio-managérial au profit de l’enthousiasme, de l’accomplissement individuel et collectif ainsi que de la créativité et de la performance.

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Et maintenant, voici ce qui justifie mon retard dans le blogging (avec mes excuses) :

J-2 divan psy du vendredi 18/12/09 : Plan de formation et psychologie sociale (4ème partie)

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Pour la suite de ce dossier « Plan de formation et psychologie sociale » (4ème partie), Vendredi 18/12/09, vous lirez un nouveau témoignage de Nadine Gennari qui portera cette fois-ci sur la conception, l’animation et l’évaluation d’une formation sur les techniques de l’affirmation de soi.

Outre le fait qu’elle soit une contributrice fidèle de ce blog (rubrique du divan psy du vendredi), Nadine Gennari est une psychosociologue expérimentée et passionnée par la conduite du changement en entreprise, par l’usage notamment d’actions de formation.

NadineNadine Gennari
Psychologue Sociale, Consultante-Formatrice spécialisée en développement de performances et projets de Formation.

nad.gennari@gmail.com

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Articles déjà publiés dans cette rubrique :

Divan psy du vendredi 11/12/09 : « les atouts du psy », paroles de Nadine Gennari

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Voici la suite de ce dossier « Plan de formation et psychologie sociale (3ème partie) ».

Les psychosociologues ont (grâce aux différents courants de pensées) -depuis une cinquantaine d’années- donné naissance à la plupart des méthodes mises en œuvre aujourd’hui en matière de formation (ingénierie, animation, évaluation).

Exemples : les travaux d’inspiration psychothérapique ayant pour objectif le « changement » qui s’appuient sur des méthodes non directives :

  • l’empathie (Rogers),
  • le psychodrame ou « jeux de rôle » (Moreno),
  • le Training Group (Lewin) et la dynamique de groupe (Anzieu & Martin),
  • le brainstorming,
  • les Groupes Balint,
  • la méthode de cas (Mucchielli),
  • la Gestalt (Perls),
  • etc.

 

Les atouts du psy :

Une déontologie & une démarche… spécifiques !

Les sujets traités en psychologie sociale et les travaux réalisés par nos chercheurs sur l’apprentissage, la communication, les processus de groupe, les interactions sociales et le changement nous offrent (par rapport à d’autres prestataires) les bénéfices suivants :

  • nos facultés d’étude, d’analyse et de compréhension des interactions et processus sociaux, nous aident à mettre en place et à proposer des clés de lecture plus spécifiques, qui impliquent l’individu dans une sphère d’évolution réaliste, réalisable et transférable en situation naturelle et professionnelle,
  • nous pouvons dire que nos visées, méthodes et outils seront plus adaptés et efficaces grâce à la compréhension et la prise en compte des processus psychologiques (cognitifs, affectifs, de congruence…),
  • nous prenons en compte l’individu concerné (en sus des enjeux de l’entreprise ou des objectifs des commanditaires ou décideurs) dans son contexte psychosocial et sommes en mesure d’élaborer une analyse plus précise des comportements des individus, grâce à l’utilisation de supports, tests et outils reconnus,
  • nous évitons ainsi les solutions toute faites ou « recettes » et cherchons à promouvoir l’évolution positive de notre « client »,
  • concernant le développement des compétences, et notamment celui des savoirs être (attitudes et comportements) et des savoirs faire, le psychosociologue mettra un point d’honneur à négocier le respect d’un contrat progressif de réussite incluant une intervention mesurable du projet dans une logique de développement durable,
  • nous élaborons des démarches qui garantissent le changement de l’individu (ou d’une équipe) et sa mise en application dynamique et effective.

La maîtrise des enjeux pédagogiques :

  • Le psy pense sait s’extraire du contenu de la formation pour envisager la pédagogie et ne pas perdre de vue le profil des formés.
  • Plus qu’un enseignement type, nous organisons les niveaux d’apprentissage et structurons la trame pédagogique en identifiant les processus et les supports les mieux adaptés aux apprenants et à leurs styles de pensées (mécanismes cognitifs et psychoaffectifs).
  • Dans les cas où les étapes d’analyses diagnostics ne peuvent malheureusement pas être respectées (bien souvent comme nous l’avons vu, pour des raisons de coût ou de manque d’organisation des entreprises…), le « psy » sera plus avisé pour réajuster l’ « intervention courte ». Il saura inclure autrement (et à un autre moment) les analyses et les implications de processus nécessaires qui n’auront pu être préalablement effectués (en dépit des recommandations formulées).

La maîtrise des techniques pédagogiques :

– Une maîtrise plus stratégique et plus efficace des phases et régulations à respecter pour favoriser l’acceptation du changement, la transformation des habitudes et l’apprentissage de nouvelles pratiques.

– Une meilleure compréhension des représentations et résonnances affectives (réactions émotionnelles) ou psychologique des personnes et du groupe.

– Une prise en compte des critères d’admission (sensibilité, freins, craintes et particularités de chacun).

– Une position facilitant l’expression de chaque membre, la réduction des tensions, l’apaisement des défenses.

– Une optimisation optimale des rythmes, techniques d’animation et durée des séquences pédagogiques pour garantir les acquisitions.
(Exemple d’erreur qu’un psy ne commettra pas : prévoir un jeu de rôle trop tôt lorsque la confiance n’est pas encore établie dans le groupe ou encore négliger le temps de préparation avant de se mettre en scène).

–  Des méthodes pour faire participer et veiller à diversifier les moyens d’animation (afin d’éviter la lassitude, de maintenir l’attention et de créer la dynamique).

– Une attention particulière à sensibiliser, rassurer, évaluer régulièrement les compréhensions et les acquis (mesure de l’adéquation objectifs/contenus/attentes).

–  Un respect de l’éthique ou définition de la charte du groupe dès le départ (et ce durant toute la formation, jusqu’à la restitution, débriefing et suivis des sessions).

Concernant ce dernier aspect nous pouvons aussi insister sur notre déontologie (neutralité et bienveillance du psychologue) et nos capacités à préserver une dynamique de groupe positive.

Notre attitude et les méthodes employées favorisent l’ouverture des échanges et l’acceptation de la formation par les participants les plus réfractaires (malheureusement trop souvent désinformés, peu impliqués dans la démarche du plan de formation, ou se sentant parfois même trompés par certaines pratiques).

La chance d’avoir pu superviser et assister à différents styles d’animation m’a permis de confirmer l’impact (positif ou négatif) de certaines pratiques.

Exemple : si les craintes et les blocages de personnes formées ne sont pas prises en compte et si la position du formateur ne reflète pas suffisamment d’empathie (tant dans l’attitude que dans les réactions), apparaissent alors des effets progressifs de dispersion et de fermeture aux échanges, jusqu’à l’émergence du refus pour certains stagiaires à participer et à travailler la mise en application.

Inversement la prise en compte et l’adaptation empathique aux profils d’autres intervenants induisent une levée des blocages, une ouverture, une adhésion et une volonté d’appliquer le changement.

Une méthodologie propre et « outillée » de l’évaluation de la formation :

Retenez que le psy fera le nécessaire pour éviter les biais de jugement, de généralisation et de subjectivité en concevant les outils à chaud et à froid qui permettront d’évaluer le ROI de l’action de formation (le degré d’atteinte des objectifs, les techniques et outils employés, les acquis des stagiaires, les bénéfices, pour l’entreprise et chaque individu), en toute transparence et en garantissant l’intérêt de tous.

Pour les évaluations à chaud

  • le psychosociologue respecte le protocole en rappelant les objectifs annoncés initialement, le plan de la session et les attentes.
  • S’agissant du recueil des impressions sur les acquis de la formation, mon expérience m’a montré qu’il est préférable de procéder à une évaluation écrite et individuelle qui induit l’expression libre et la réflexion.
  • L’évaluation orale permet ensuite d’approfondir les items individuels.
  • Pour ce qui concerne l’évaluation de sa propre prestation, il se limite à l’écoute et à la prise de note.

Pour les évaluations à froid

  • Des questionnaires individuels et anonymes envoyés environ 1 semaine après la formation complètent l’évaluation pédagogique (ex de questionnaire d’évaluation en différé sur prochaine parution).
  • Une autoévaluation du transfert d’apprentissage (3 mois après environ).
  • Les mesures qualitatives et quantitatives sont effectuées à l’aide de grille d’évaluation sur la base des indicateurs de progrès établis en amont avec la phase diagnostic.

La semaine prochaine j’illustrerai mes propos dans le cadre d’une étude de cas sur la conception, l’animation et l’évaluation d’une action de formation (intraentreprise) sur le thème de l’affirmation de soi.

NadineNadine Gennari
Psychologue Sociale, Consultante-Formatrice spécialisée en développement de performances et projets de Formation.

nad.gennari@gmail.com

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J-2 divan psy du vendredi 11/12/09 : Plan de formation et psychologie sociale (3ème partie)

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Pour la suite de ce dossier « Plan de formation et psychologie sociale », Vendredi 11/12/09, vous lirez le témoignage de Nadine Gennari qui témoignera sur les points forts des psy (chosociologues) pour la conception, l’animation et l’évaluation de formations à l’acquisition de connaissances et au développement de la performance.

Son témoignage mettra l’accent sur l’intérêt de recourir à un psy (chosociologue) pour l’animation et l’évaluation de la formation.

NadineNadine Gennari
Psychologue Sociale, Consultante-Formatrice spécialisée en développement de performances et projets de Formation.

nad.gennari@gmail.com

Du même auteur :
Divan psy du vendredi 30/10/09 : Nadine Gennari a la parole

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Florence ROUSSEL

Psychologue du Travail, FRh Conseil

(DESS psychologie du travail et des organisations)

06.22.15. 85.08
flroussel@orange.fr

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Divan psy du vendredi 27/11/09 : Plan de formation et psychologie sociale (2nde partie)

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.psy

La finalité de la gestion des ressources humaines à laquelle appartient la gestion de la formation peut se résumer ainsi :

1. Disposer à temps
2. En effectifs suffisants
3. Et en permanence
4. De personnes compétentes et motivées
5. Pour effectuer le travail nécessaire
6. En les plaçant dans une situation de valoriser leurs talents
7. Avec un niveau élevé de performance et de qualité
8. A un coût salarial compatible avec les objectifs économiques
9. Et dans le climat social le plus favorable possible

Ce postulat étant admis, il est aisé de percevoir à quel point le plan de formation peut contribuer à ces objectifs, à condition bien sûr de ne pas percevoir la formation comme étant une pure et simple obligation légale et fiscale.

Chers lecteurs, sachez que, très jeune, je me suis passionnée pour le domaine de la formation (ingénierie, animation, évaluation et gestion) parce que je pensais naïvement qu’il suffisait de croire en ces idéaux pour que ceux-ci trouvent une application concrète au sein de l’entreprise.

Je ne dis pas qu’il faille impérativement posséder le titre de psy pour procéder comme évoqué dans ce dossier, simplement, j’attire votre attention sur le fait que certaines disciplines de la psychologie nous permettent de nous former à cela.

En toute logique, les psychologues et plus particulièrement les psychosociologues peuvent garantir (parce qu’ils sont formés et entraînés à cela), par leur intervention :

1. La bonne maîtrise et mise en œuvre de l’ensemble des processus concernés par la formation au sens large :

  • Le processus animer, enseigner, apprendre à apprendre dans la prise (avec leurs objectifs cognitifs, affectifs et psychomoteurs).
  • Le processus appliquer (après la formation).
  • Le processus analyser (évaluation de la situation avant formation, des résultats intermédiaires, des résultats de la formation, de la stratégie de formation mise en œuvre).

2. Le respect des objectifs suivants :

  • La formation ne doit pas être utilisée à des fins technocratiques et les dirigeants ne doivent pas se désintéresser d’elle,
  • Le dialogue entre la direction, les manager, les salariés et les membres du service de gestion de la formation doit permettre l’utilisation d’un langage commun pour ce qui est de la définition de la stratégie de formation et le suivi, en pleine synergie, de son fil conducteur, le plan de formation.
  • Le passage d’une logique de gestion (où la formation est perçue comme une obligation légale) à une logique managériale (où la formation permet d’analyser des situations, d’aider la prise de décisions et finalement contribue à l’efficacité économique de l’entreprise) doit être opéré.
  • La mise sous contrôle des 5 conditions de réussite :
    1. L’adéquation formation proposées-demandées-suivies/besoins.
    2. La nature du processus de décision, et notamment l’articulation du plan de formation avec les objectifs opérationnels et personnels.
    3. Le processus de production de la formation et/ou l’achat de programmes de formation (qualité technique des actions de formation).
    4. Le suivi et le contrôle (tableaux de bord de suivi et reporting à la direction des ratios et indicateurs de gestion).
    5. La visibilité des résultats et leur mode de communication au sein de l’entreprise.
  • La qualité de l’évaluation des compétences acquises et de la mesure de leur utilisation en situation de travail.

Méthodologie d’analyse des besoins

Il faut distinguer :

  • Les besoins d’apprentissage, issus d’un décalage entre une situation donnée imparfaite et une situation meilleure en tenant compte des obstacles du passage de l’une à l’autre,
  • Les besoins de formation qui découlent de la réponse aux 5 questions suivantes :
  1. Quelle est la performance actuelle ?
  2. Quels sont les savoirs et attitudes actuels ?
  3. Quelle est la performance idéale ?
  4. Quels sont les savoirs et attitudes idéals ?
  5. Quels sont les meilleurs moyens pour réduire l’écart ?

On prendra également en compte les questions économiques, financières et stratégiques de la formation et l’on se demandera dans quelle mesure elle prépare au futur, aux changements dans l’organisation.

Les méthodes d’identification des besoins

1 Les méthodes centrées sur les besoins de compétences de l’organisation

  • L’analyse des compétences requises par un poste
  • La méthode matricielle
  • L’étude des besoins par l’analyse de performance
  • La méthode par vérification des hypothèses
  • L’étude des besoins liés à un emploi nouveau

2 Les méthodes centrées sur l’expression des attentes d’un individu et des groupes

  • Les bilans de compétences
  • Les enquêtes par entretien
  • Les enquêtes par questionnaire
  • Les groupes participatifs
  • Les entretiens professionnels

3 Les méthodes accompagnant le changement d’une organisation

  • La formation comme lieu d’expression des besoins nouveaux
  • La formation-action

Les techniques d’identification des besoins

  • Le questionnaire, l’interview, l’entretien, l’observation directe et active.
  • Les comités professionnels de formation.
  • Les expériences pilotes ou ateliers.

Une fois identifiés, les besoins de formation doivent être transformés en objectifs. Ils permettront de mobiliser les ressources pédagogiques vers un but bien concret, de vérifier les progrès accomplis, de mesurer le succès de la formation.

Approches de la formation

  1. Approche Rogerienne (ou pédagogie de la formation) :
    Etre à l’écoute, empathique, faire confiance aux apprenants qui sont co-responsables de leur formation.
    Respecter l’apprenant, prendre en compte son vécu, ses sentiments.
    Le formateur est un facilitateur.
  2. Approche de la Gestalt (ou pédagogie assertive) :
    Le formateur est responsable de la formation. Il guide voire dirige. Apprendre signifie ici acquérir ce qui est nécessaire, chacun ayant des besoins particuliers. La réflexion doit être poussée aussi loin que possible y compris par les conflits ou les confrontations, sources de créativité. C’est la pédagogie de l’ici et maintenant, de la remise en cause et le formateur est fondé à prendre position.
  3. Approche de Farrelly (ou pédagogie provocatrice) :
    Le postulat est que personne ne sait mais que chacun peut découvrir.
    Le formateur doit provoquer la réflexion des apprenants par l’affirmation, la contradiction, l’exagération, la simplification, l’affirmation non justifiée, la non réponse aux questions voire le sarcasme.

Facteurs clés de la réussite du management de la formation

  • Une bonne identification du besoin. Un choix judicieux des personnes à former, l’homogénéité des groupes (niveau et motivation).
  • Une synchronisation entre la formation et la possibilité d’appliquer les connaissances acquises (la formation doit être pratiquée ni trop tôt, ni trop tard).
  • Une qualité pédagogique (programmes, méthodes, moyens…)
  • Le partage, par tous, du même point de vue sur les résultats attendus.

Lire la première partie de ce dossier.

Sources utiles pour aller plus loin

  • P. Casse, « La formation performante »
  • S. Coureau, « Les outils de base du formateur – supports et parole »
  • I. Feuillette, « Le nouveau formateur – Comment préparer, animer et évaluer une action de formation »
  • A. Meignant, « Manager la formation »
  • D. Noyé, J. Piveteau, « Guide pratique du formateur – concevoir, animer et évaluer une formation »

A bientôt pour la suite…

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Vous êtes psychologue social, psychologue du travail et/ou psychothérapeute intervenant en entreprise en faveur de la gestion du capital humain et souhaitez être publié dans la rubrique du divan psy du vendredi ?

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Articles déjà publiés dans cette rubrique :

Divan psy du vendredi 20/11/09 : Audrey Julie évoque la thérapie par le rire
Divan psy du vendredi 13/11/09 : Plan de formation et psychologie sociale (1ère partie)
Divan psy du vendredi 06/11/09 : focus sur l’observation !
Divan psy du vendredi 30/10/09 : Nadine Gennari a la parole
Divan psy du vendredi 16/10/09 : Hélène Lampin a la parole
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  1. Mettre en valeur l’intérêt des missions exercées par des psychologues sociaux, psychologues du travail et/ou psychothérapeutes pour le traitement de dysfonctionnements organisationnels ou bien l’accompagnement de changements positifs et durables en entreprise.
  2. Proposer de nouveaux modes de gestion et d’optimisation du capital humain au sein des entreprises sous la forme de témoignages de spécialistes.
  3. « Vulgariser » les objectifs, méthodes, techniques d’intervention des psy praticiens en entreprise.
  4. Proposer des experts par domaine d’intervention et faciliter la mise en relation des entreprises et des psy.

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J-1 divan psy : rapport entre plan de formation et psychologie sociale (2nde partie)

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psy Demain nous serons vendredi, jour du divan psy.
Le sujet que j’ai choisi de traiter est le suivant : « Rapport entre Plan de formation et psychologie sociale » (2ème partie).

Demain, vous découvrirez la seconde partie de ce dossier qui sera relative à la politique et le management de la formation ainsi qu’à l’analyse des besoins.
En toute logique, ce dossier devrait se poursuivre au fil des semaines avec l’élaboration, le suivi et la gestion (outillée) du plan de formation, la question de l’évaluation et enfin le témoignages d’experts dans ce domaine.

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