Téléchargez les slides “Quand les médias sociaux tissent la toile des relations professionnelles”
Les Ateliers RH du Ciffop et Cefop
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Le sujet est à la mode… Certains s’expriment en leur nom, d’autres sous des pseudonymes. Entre la transparence et l’anonymat nous sommes contraints à faire un choix.
Est-il encore possible ou désormais illusoire de cliver parfaitement son être et expression entre sphère professionnelle et personnelle ?
Je vous livre dans ce podcast de 11 minutes (la prochaine fois je parlerai plus vite) mes opinions et quelques uns de mes secrets. Dans une seconde partie j’approfondirai les illustrations et règles d’or.
Je suis ouverte au débat et je dédicace cet article à tous ceux qui ont fait le même choix que moi mais aussi à ceux qui pour des raisons de prudence ou de contrainte ont fait le choix opposé au mien.
Clivage vie pro/perso sur les réseaux: mon avis & 10 de mes secrets by caroleblancot
Je réponds à cette question que vous me posez si souvent dans cet enregistrement :
Carole, comment fais-tu pour tweeter autant ? by caroleblancot
Cet article sort carrément de la ligne éditoriale de ce blog mais puisque ce dernier porte mon nom, j’estime qu’il doit aussi refléter certains de mes autres centres d’intérêt.
Il s’agit de Twitter qui a certainement inspiré avant moi plusieurs millions de blogueurs qui ont sans aucun doute déjà donné naissance à des milliards de billets.
Puisque je suis régulièrement questionnée par mes followers sur mes préférences d’utilisation de twitter, j’ai décidé de consigner l’essentiel dans cet article.
Pour commencer, voici mes nombres^ (19/09/2010), sur lesquels les twittonautes me jaugent :
Certains m’ont fait remarqué que j’ai la fâcheuse tendance de polluer leur TL (Time Line) avec des tweets en nombre et rythme élevés. Ceci est plus particulièrement vrai pour ceux ont moins de 500 following parce qu’alors, ils peuvent passer la journée entière à ne lire que mes tweets (ce qui n’est pas le but non quand même il faut bien le dire). Et vous ? Si le cœur vous en dit, répondez à la question : Carole bouzille-t-elle votre TL ? Pour voter et voir les résultats : http://poll.fm/292cp
Entre les wagons de mails, les tonnes de coups de fils, les monticules de dossiers, les sollicitations par messages instantanés, le « trop-plein » n’est pas loin. « Chaque salarié doit traiter dix à quinze fois plus d’informations aujourd’hui qu’au début des années 2000, » estime Jean-Pierre Testa, responsable de l’offre management des équipes à la Cegos. Dans le même temps, la sacro-sainte secrétaire qui filtrait, classait, organisait… – bref, permettait au manager de ne pas se laisser submerger – est en voie de disparition dans les entreprises. « Il faut trouver le subtil équilibre entre la nécessité d’être informé pour assurer une veille technologique ou le suivi de ses clients et celle de ne pas être noyé par l’information », prévient Loïc Lebigre, responsable emploi et formation à l’ADBS, association des professionnels de l’information.
Source
Submergés par les mails, joignables à tout moment… les cadres sont constamment sous pression. « La profusion d’informations va au-delà de ce que peut supporter le corps humain », alerte Marie Pezé, docteur en psychologie et responsable de la consultation « souffrance au travail » à l’hôpital de Nanterre.
Capital.fr : Pourquoi le trop-plein d’informations est-il source de stress, voire de souffrances ?
Marie Pezé : Les nouvelles technologies de l’information ont un impact évident sur notre façon de travailler : il faut répondre dans l’instant, prendre des décisions au quart de tour. On ne peut plus s’organiser, ni prioriser ses tâches pour donner un sens à son travail. La boîte mail ou les sites de microblogging comme Twitter en sont les meilleures illustrations. Devenue le tonneau des Danaïdes, elle se remplit sans fin et à toute vitesse, ce qui finit par user très vite nos capacités cognitives. Le fonctionnement logique de notre cerveau change : notre concentration se fractionne, nous avons tendance à raisonner de plus en plus en mots-clés.
Capital.fr : Pourtant, cette course à la réactivité semble inéluctable…
Marie Pezé : On demande au manager de gérer et digérer toujours plus d’informations, d’être joignable 24h sur 24, donc de devenir un athlète de la quantité. Mais l’homme n’est pas une machine. Ces exigences dépassent ce que le corps humain peut supporter. La rétine de l’œil, par exemple, ne devrait pas lire 400 mails par jour, et pourtant ce seuil est souvent dépassé.
Capital.fr : Comment les managers font-ils face à cette surcharge d’informations ?
Marie Pezé : Très mal pour certains. Chaque semaine, je fais hospitaliser deux ou trois cadres en urgence dans un service psychiatrique pendant huit jours. C’est la solution pour qu’ils réussissent à déconnecter complètement, je leur confisque ordinateur et téléphone portable. C’est très efficace ! Ils sont souvent tétanisés car ils savent qu’ils laisseront passer des informations importantes et qu’ils risquent d’être pénalisés dans leur travail. Mais lorsqu’ils viennent me voir, c’est que leur surcharge de travail a dépassé la limite du supportable.
Capital.fr : Quels symptômes doivent nous alerter ?
Marie Pezé : Les pathologies de surcharge de travail se manifestent de différentes façons : irritabilité, troubles du sommeil, troubles alimentaires, perte d’acuité visuelle, problèmes de concentration, oublis (clés de voiture, numéro de carte bleue ou de sécurité sociale). Ne plus dire bonjour, au revoir, merci dans ses emails est tout aussi révélateur. Le manager est tellement obsédé par la masse d’informations qu’il doit encore traiter, qu’il en oublie les civilités de base. Lorsque le corps nous envoie ces signaux, il faut en parler à son médecin traitant. Sinon le risque de débordement est réel : agression des collègues, burn-out, voire suicide.
Source : www.capital.fr/ Propos de Marie Pezé recueillis par Arnaud Normand (12/05/2010).