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Divan psy du vendredi 20/11/09 : Audrey Julie évoque la thérapie par le rire

La rigologie : une démarche décalée et efficiente dans l’accompagnement psychologique.

La rigologie, ou thérapie par le rire, opère comme un détour pour parvenir à un mieux-être psychologique. Elle s’adresse à des personnes disposées à se prêter au jeu d’une expérimentation ludique qui s’avèrera le plus souvent thérapeutique.

Définition

La rigologie, élaborée en 2002 par Corinne Cosseron, fondatrice de L’École Française du Rire et du Bien-Être, est un ensemble de techniques psycho-corporelles d’éducation émotionnelle destinées à stimuler la joie de vivre, l’optimisme, la créativité et, d’une manière plus générale, la bonne santé mentale et physique. Les exercices proposés sont variés et ludiques : relaxation dynamique, jeux de cohésion, sophrologie ludique, yoga du rire, clown développement personnel, respirations, travail sur les émotions, visualisation…

Les séances de rigologie, proposées pour des groupes de 10 à 15 personnes, sont à visée thérapeutique.

Ainsi, ces ateliers permettent à chaque participant de travailler différents aspects de la personnalité, de la relation à soi et à l’autre, de retrouver des ressources réutilisables tant dans la vie personnelle que professionnelle.

Deux applications de la rigologie

1-    Dans le cadre de ma profession de psychologue clinicienne au sein d’une association de prévention des pathologies cardio-vasculaires, en parallèle de l’accompagnement psychologique individuel, je propose des ateliers de rire. Les personnes venant aux ateliers souffrent de diverses pathologies :  diabète, hypertension, infarctus, obésité, avec parfois d’autres éléments ayant un impact sur la santé comme l’isolement social, le stress, la dépression, des addictions.

Ces ateliers ont plusieurs objectifs thérapeutiques :

–          permettre aux personnes de réinvestir une activité de groupe, de pouvoir oser aller vers l’autre dans un contexte de bienveillance et de confiance, l’autre étant perçu plus dans la ressemblance que dans la différence (de poids, sociale…). Ainsi, pouvoir s’épanouir à l’intérieur de l’atelier de rire facilite ensuite les initiatives prises en-dehors du cadre porté par le groupe et redonne goût aux relations sociales.

–          Oser s’engager sous le regard de l’autre, se mettre en scène, et communiquer avec autrui par le biais de clown, du jeu et par le rire. Tout un travail peut alors se faire sur le regard que l’on porte sur soi-même et sur l’image de soi que l’autre nous renvoie.

–          Retrouver un espace de liberté d’expression corporelle, apprendre et s’autoriser à exprimer ses émotions, souvent tues au profit de l’action ou du comportement alimentaire, et de retrouver son rire !

2-    Dans le cadre de ma fonction de psychologue du travail au sein d’une structure de formation et d’insertion professionnelle de personnes souffrant d’un handicap, je propose des ateliers de rigologie/développement personnel.

Les ateliers de rigologie répondent à des objectifs pédagogiques tels que ‘Gérer son stress dans la bonne humeur’, ‘Croire en soi et se sentir capable’.

Par ces ateliers thématiques, le groupe des stagiaires se retrouve dans une dynamique positive permettant d’aborder d’une façon ludique l’importance de l’énergie et de la personnalité dégagées face à un recruteur. Ces ateliers permettent de travailler l’affirmation de soi et l’assurance, l’importance de l’état d’esprit avec lequel il envisage une action…

Retours d’expérience des participants aux ateliers et bénéfices ressentis

En dehors des bénéfices attendus ou des résultats visés, j’ai eu des retours d’impressions et des changements consécutifs qui sont allés au-delà de ce que j’escomptais :

–          Une personne a évoqué qu’elle avait pu lutter contre sa timidité, sa peur de mal faire et son sentiment d’infériorité vis-à-vis de ses collègues et employeurs. Elle a réussi à sourire, à oser faire part posément de ses difficultés professionnelles et de ses suggestions d’amélioration de son poste de travail sans se sentir émotionnellement dépassée ou détruite par ses émotions et ses angoisses.

–          Un homme d’âge mûr a pu réaliser, en essayant l’atelier du rire, qu’il lui était fondamental de prendre du temps pour lui, d’apprendre à se détendre dans une activité lui plaisant, mais que la rigologie n’était pas pour lui une voie de développement personnel.

–          Un autre témoignage est celui d’une dame âgée ravie d’avoir retrouvé le plaisir d’entendre rire autour d’elle, d’avoir été dans une ambiance de confiance telle, qu’elle a pu s’entendre à nouveau rire pour la première fois depuis le décès de son époux (trente ans plus tôt !).

–          Un stagiaire a su communiquer posément à son responsable de stage en entreprise et avec assurance, ses difficultés, ce qui a fait évoluer positivement une situation où était confondue lenteur liée au handicap et manque d’investissement !

–          Une jeune femme ravie d’assister aux ateliers du rire, a osé s’exprimer, rire, faire le clown dans un cadre où les regards moqueurs et condescendants n’avaient pas leur place, où le poids n’est ni un frein, ni stigmatisé. J’ai pu voir cette personne s’apaiser, s’ouvrir, et devenir psychologiquement autonome. Les ateliers du rire ont progressivement pris la place du suivi psychologique, la thérapie a pu prendre fin, et la jeune femme est partie du groupe des rieurs – sur un éclat de rire – trois petits tours et puis s’en vont…

Conclusion

En entretien clinique, il arrive que je perçoive la nécessité pour les personnes d’entreprendre une démarche dynamique pour dénouer des axes de travail restés figés dans le cadre unique de l’entretien. Parmi les outils de ma pratique, la rigologie s’offre alors comme une médiation, un nouvel éclairage avec ce qu’il faut de décalage pour réaborder la thérapie et la faire avancer.

RigologueAudrey JULIE
Psychologue du travail, psychologue clinicienne et rigologue
Animatrice Yoga du Rire
06 78 69 95 07
mail : bullesderires@gmail.com
blog : http://bullesderires.typepad.com

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Vous êtes psy et intervenez en entreprise au profit de la gestion du capital humain ?

Je recherche des volontaires pour témoigner sur leur expertise et contribuer à la rubrique du divan psy du vendredi. Soutenez mon action pour animer une communauté de spécialistes prêts à intervenir et à se recommander réciproquement.
Si vous souhaitez tenter l’expérience de partager avec d’autres, votre savoir et/ou votre offre de services, je serai ravie de vous publier.

Découvrez la rubrique et le concept du divan psy du vendredi
Choisissez votre vendredi, informez m’en et adressez-moi votre contribution le mercredi qui précède par ce lien.

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©Carole BLANCOT 2009 – caroleblancot@yahoo.fr – 06.50.26.65.17

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Le scoop de Carole (exclusivement destiné aux Psy)

psy

Communiqué de Carole
Le 19 novembre 2009

Chers amis, contacts, confrères, ex-collègues, amis de mes amis…

Il y a quelques mois, je me lançais pleinement dans le blogging et le webmarketing.
Je vous ai surtout sollicité pour la rubrique du divan psy du vendredi !

* Vous m’avez vue arriver, commencer, tâtonner, rédiger, publier…
* Vous m’avez lue, écrit, appelée, écrit…
* Vous m’avez encouragée à poursuivre…
* Vous m’avez adressé vos témoignages…

Au nom du réseau et de notre communauté, je vous remercie de l’intérêt que vous avez porté à mes écrits ainsi que pour votre intérêt.

Ensemble, nous avons conquis nos premiers lecteurs et suscité un intérêt significatif. Nous avons bouleversé nos habitudes en nous rendant visibles. Nous nous sommes exposés au regard de nos futurs clients.
La société, les entreprises, les salariés, les individus… Je suis convaincue qu’ils ont, plus que jamais actuellement, besoin de nous, de vous et que le moment est venu de prendre (reprendre) la parole.

Chacun d’entre-vous est devenu un expert d’un domaine. Je ne peux que vous inviter à poursuivre, avec moi ou sans d’autres, à rendre visible et intelligible votre expertise.

Il est également logique que je vous informe avoir ce matin, signé ce document qui s’appelle le « contrat de travail » et qui prévoit que j’utilise toutes mes forces et ma créativité pour mon nouvel employeur, à compter du 30/11/09.
Pour autant, je cesserai avec regret cette action commencée ensemble.
En conséquence et puisque le temps disponible me fera défaut, si vous souhaitez que nous poursuivions, je vous demanderai de m’aider.
Je ne vous solliciterai plus pour réclamer de nouvelles contributions et je publierai celles que je me suis engagée à publier. Vos écrits devront me parvenir sans faute, au plus tard le mercredi soir qui précèdera votre vendredi…

Pour conclure, je remercie encore mille fois ceux qui se sont prêtés à l’exercice et aussi ceux qui ont lu et ont réagi.
Je vous dis à bientôt peut-être dans un contexte reconfiguré !
N’hésitez pas à laisser une dédicace, un commentaire, une référence, une pensée, un poème, votre témoignage (bref tout ce que vous voudrez et où vous le voudrez) !

Lire le scoop envoyé par emailing à mes contacts.



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J-1 divan psy : Audrey Julie témoigne…

Je suppose votre messagerie déborde, comme la mienne, d’alertes google sur les mots clés « risques psychosociaux ».

Que vous soyez déjà intimement convaincu(e) que de nouvelles solutions doivent être trouvées pour vos salariés et pour votre entreprise ou alors, que vous soyez encore sceptique sur les techniques et services proposés par les psy (experts de la gestion du capital humain et de l’intervention en entreprise), cet article et cette vidéo vous concernent !

Demain, vous aurez la chance de lire Audrey Julie, Psychologue du travail – Rigologue – Animatrice du Club de rire d’Obernai, présidente et fondatrice de l’association Bulles de rires.

La baseline de son blog :

Elle partagera avec nous deux expériences de la thérapie par le rire :

– une en tant que psychologue du travail dans le cadre d’interventions en rigologie avec des personnes en insertion professionnelle souffrant d’handicap physique,

– une en tant que psychologue clinicienne dans le cadre d’ateliers de rire avec des patients accompagnés pour des pathologies cardiovasculaires.

Ainsi, vous découvrirez deux volets de son activité professionnelle et deux visées différentes en fonction des attentes des institutions, du profil des personnes accompagnées et de sa ‘casquette’ professionnelle.

Rigologue

Audrey Julie

La rubrique du divan psy nous rapproche et votre initiative de nous donner la parole contribue enfin à l’amélioration de notre image.
Il existe en effet des psy engagés, professionnels, généreux. Mais il est vrai que nous préférons rester discrets et à l’écart de toute médiatisation (une façon de déconnecter peut-être de la présence et de la demande de l’Autre).

Audrey JULIE
Animatrice Yoga du Rire – Rigologue

06 78 69 95 07

mail : bullesderires@gmail.com

blog : http://bullesderires.typepad.com

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Pour vous faire patienter jusqu’à demain,
Carole invite ceux qui ne savent plus ce que c’est que rire 🙁
ou qui ne l’auraient pas encore vue, à découvrir cette vidéo :


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Les risques psychosociaux et le psy

Je suppose votre messagerie déborde, comme la mienne, d’alertes google sur les mots clés « risques psychosociaux ».
Sur ce sujet, vous vous demandez sans doute quoi faire, comment faire, pourquoi le faire ?
En ce qui me concerne, j’ai choisi de rendre visible l’action des psychologues engagés quotidiennement au profit de la gestion du capital humain au sein des entreprises.
Vendredi 20/11/09, vous aurez la chance de lire la contribution d’Audrey Julie, Psychologue du travail – Rigologue – Animatrice du Club de rire d’Obernai, présidente et fondatrice de l’association Bulles de rires.
Que vous soyez déjà intimement convaincu(e) que de nouvelles solutions doivent être trouvées pour vos salariés et pour votre entreprise ou au contraire, que vous soyez encore sceptique sur les techniques et services proposés par les psy (experts de la gestion du capital humain et de l’intervention en entreprise), l’article et la video que je publierai demain ainsi que le témoignage d’Audrey Julie, ce vendredi, vous concernent !

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Divan psy du vendredi 13/11/09 : Plan de formation et psychologie sociale (1ère partie)

psy

Rapport entre Plan de formation et psychologie sociale (1ère partie)

Mes collègues et supérieurs hiérarchiques m’ont systématiquement interrogée sur ce qui pouvait justifier mon appétence pour la gestion des ressources humaines d’une manière générale et pour la gestion de la formation professionnelle tout particulièrement.

Lorsqu’ils découvraient la nature de ma formation initiale, ils ressentaient le besoin de m’entendre m’exprimer sur mes motivations et mes capacités, par simple curiosité ou bien par défi, pour mesurer ce qu’un psy pourrait bien apporter de différent. Je me suis toujours prêtée à l’exercice avec enthousiasme.

Si j’ignore le contenu pédagogique des autres troisièmes cycles que celui que j’ai suivi (DESS de gestion des ressources humaines par exemple), je prends résolument toujours beaucoup de plaisir de transmettre mes savoirs et à manager par l’exemple. Ce phénomène est-il lié à ma formation initiale, à ma personnalité ou bien à la place du psy en France ? Je n’ai pas d’autre réponse que celle qui suit. A vous d’en juger.

Le saviez-vous ?

Les psy en herbe, acquièrent en maîtrise et en DESS de psychologie sociale, un ensemble de savoirs et de compétences destinées à être utiles au sein des entreprises en matière d’ingénierie, d’animation, d’évaluation et de gestion administrative de la formation professionnelle.

En effet, le management de la formation est une mission étendue qui répond à des enjeux et objectifs significatifs d’ordre financiers, organisationnels, pédagogiques, psychologiques/cognitifs, managériaux…

Cette activité implique le recensement et le traitement (idéalement la prise en compte) des besoins individuels et collectifs.

En amont de la définition du plan de formation, généralement sont réalisés les entretiens individuels et professionnels pour le recensement des besoins exprimés par les individus mais aussi leurs managers et la direction. La gestion de la formation est aussi étroitement liée à la GPEC.

Lorsqu’il est question d’entretiens, de compétences, d’évaluation, de formation, il est question de l’individu, de ses apprentissages, de son fonctionnement cognitif, parfois de psychomotricité, généralement d’affectivité, de comportements professionnels, de productivité individuelle mais aussi d’efficience collective et donc de dynamique de groupe.

A mon sens, la psychologie trouve ici en conséquence, un champ d’application de prédilection.

La formation est un domaine extrêmement réglementé, tout autant que l’est la gestion de la paie et la production des bulletins de salaire. Pour autant, le résultat de l’activité de gestion de la formation n’est pas aussi matérialisé que ne l’est l’activité de production de bulletins de paie. En effet, dans le premier cas, l’on (co)-produit du savoir, des valeurs, des attitudes et des compétences et dans l’autre l’on produit mensuellement un document à valeur juridique. Dans le premier cas, il est question de lettres et d’interactions, dans l’autre, il s’agit de chiffres et de modalités de distribution. J’ai toujours préféré m’engager idéologiquement dans la première voie, sans délaisser le besoin plutôt « primaire » associé à la seconde option.

Depuis 1971, date à laquelle les obligations administratives et fiscales ont fait l’objet d’une première loi, la formation professionnelle est aussi perçue comme une activité ‘libératoire’ de versements obligatoires à la DGI (Direction Générale des Impôts).

Pour autant, il est admis de considérer que l’élaboration d’un plan de formation peut être une activité stratégique pour l’entreprise soumise à la condition d’une bonne coordination et coopération entre la direction générale, les responsables des ressources humaines, les managers, les individus et les formateurs (ou les organismes qu’ils représentent). L’utilité de ce chaînage est parfois sous-estimée dans les entreprises, du moins celles que j’ai visitées.

J’ai systématiquement dû, lorsque j’intervenais pour la définition du plan de formation de l’année à venir, rappeler que le budget obligatoire, non consommé par l’entreprise qui me missionnait, le serait sans doute par ses propres concurrents.

Subitement, lorsqu’à la menace de la non utilisation des fonds propres de l’entreprise (au profit du développement de ses salariés), s’ajoutait celle de l’optimisation des subventions accordées par les OPCA de branche à ses concurrents, je constatais une réelle motivation de la direction pour que le plan de formation ne soit ni excédentaire, ni déficitaire. Le véritable travail pouvait alors commencer.

Le champ de réflexion et d’action offert au psychosociologue et l’enjeu de ce dernier est de comprendre les raisons pour lesquelles le chaînage entre les différents acteurs (direction, manager, RRH, salarié, formateur/organisme) n’est, au pire, pas opérant ou au mieux pas optimisé, et de proposer des démarches adaptées à la résolution du problème.

Définition plutôt « fiscale » du plan de formation

L’élaboration du plan de formation est une activité qui se déroule chaque année et ce, dans toutes les entreprises, le plus souvent en fin d’année (de septembre à fin décembre). Lors de l’élaboration du plan de formation, la consultation du comité d’entreprise (quand il existe et, à défaut, des délégués du personnel) est obligatoire.

Le plan de formation regroupe l’ensemble des actions de formation (internes ou externes à l’entreprise) et de bilan de compétences décidées par l’employeur, éventuellement sur proposition des salariés ou des représentants du personnel.

Une entreprise, quelle que soit sa taille ou sa structure juridique, est donc libre de mettre ou de ne pas mettre en œuvre des actions de formation ou de bilan de compétences.

Cependant, l’employeur doit participer au financement de la Formation Professionnelle Continue. Cette obligation est une incitation à organiser la formation des salariés puisque la mise en place d’un plan de formation est l’une des modalités permettant à l’employeur de s’acquitter de son obligation légale.

A bientôt pour la suite…

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©Carole BLANCOT 2009 – caroleblancot@yahoo.fr – 06.50.26.65.17

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