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Téléchargez les slides “Quand les médias sociaux tissent la toile des relations professionnelles”

Nous annoncions par ce billet « Quand les médias sociaux tissent la toile des relations professionnelles » avoir la chance d’être invités à participer au premier Atelier RH du 04/11/2011, organisé conjointement par le CEFOP et le CIFFOP.

 

Les Ateliers RH du Ciffop et Cefop

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Vie pro – vie perso sur les réseaux : 10 de mes secrets (partie 1)

Le sujet est à la mode… Certains s’expriment en leur nom, d’autres sous des pseudonymes. Entre la transparence et l’anonymat nous sommes contraints à faire un choix.

Est-il encore possible ou désormais illusoire de cliver parfaitement son être et expression entre sphère professionnelle et personnelle ?

Je vous livre dans ce podcast de 11 minutes (la prochaine fois je parlerai plus vite) mes opinions et quelques uns de mes secrets. Dans une seconde partie j’approfondirai les illustrations et règles d’or.

Je suis ouverte au débat et je dédicace cet article à tous ceux qui ont fait le même choix que moi mais aussi à ceux qui pour des raisons de prudence ou de contrainte ont fait le choix opposé au mien.

Clivage vie pro/perso sur les réseaux: mon avis & 10 de mes secrets by caroleblancot

Carole, comment fais-tu pour tweeter autant ?

Je réponds à cette question que vous me posez si souvent dans cet enregistrement :
Carole, comment fais-tu pour tweeter autant ? by caroleblancot

Twitter – vous & moi

Cet article sort carrément de la ligne éditoriale de ce blog mais puisque ce dernier porte mon nom, j’estime qu’il doit aussi refléter certains de mes autres centres d’intérêt.

Il s’agit de Twitter qui a certainement inspiré avant moi plusieurs millions de blogueurs qui ont sans aucun doute déjà donné naissance à des milliards de billets.

Puisque je suis régulièrement questionnée par mes followers sur mes préférences d’utilisation de twitter, j’ai décidé de consigner l’essentiel dans cet article.

Qui suis-je sur Twitter ?

A- Des nombres

Pour commencer, voici mes nombres^ (19/09/2010), sur lesquels les twittonautes me jaugent :

  • Je suis à l’origine de 1166 abonnements (following)
  • 1218 followers ont décidé de s’abonner à mes tweets
  • J’ai émis 9050 tweets (depuis mon inscription en Octobre 2009)
  • J’ai traité 1023 DM (Directs Messages)

B- Une twittonaute plutôt volubile depuis 3 mois

Certains m’ont fait remarqué que j’ai la fâcheuse tendance de polluer leur TL (Time Line) avec des tweets en nombre et rythme élevés. Ceci est plus particulièrement vrai pour ceux ont moins de 500 following parce qu’alors, ils peuvent passer la journée entière à ne lire que mes tweets (ce qui n’est pas le but non quand même il faut bien le dire). Et vous ? Si le cœur vous en dit, répondez à la question : Carole bouzille-t-elle votre TL ? Pour voter  et voir les résultats : http://poll.fm/292cp

A quoi me sert Twitter ?

  1. A effectuer la veille (concurrentielle, professionnelle et personnelle) d’informations utiles et des tendances émergentes sur mes mots clés :
    Gestion de la paie, GRH, SIRH, éditeurs de solutions RH, conseil RH, SaaS, Cloud, (web)Marketing, communication, réseaux sociaux, psychologie, recrutement + le reste
  2. A satisfaire ma boulimie de lecture et à alimenter ma curiosité sur certains sujets (je précise n’avoir pas la TV et n’écouter la radio que 30 minutes par jour en moyenne).
  3. A faire connaître mes blogs et gagner des clics en partageant mes liens.
  4. A rendre visible ponctuellement mon employeur dont le nom est pour l’heure encore associé au mien sur twitter.
  5. A faire la connaissance de personnes que je n’aurais sans doute jamais rencontrées dans la vie réelle.
  6. A échanger avec ces mêmes personnes et leur faire connaître mes avis ou ma manière de raisonner.
  7. A détecter les individus qui seront mes alliés professionnellement et/ou personnellement.
  8. A maintenir/améliorer mon niveau d’anglais en accoutumant mon esprit à des phrases approximatives et tournées en 140 caractères.
  9. A optimiser mes aptitudes initiales médiocres à la synthèse.
  10. A me forger une identité numérique reposant sur mes valeurs et mes centres d’intérêt.
  11. A trouver mon futur mari (véritable challenge naïf et sans doute utopique).

Ce que j’aime sur Twitter

  1. Les twittonautes qui ne se prennent pas (tout le temps) au sérieux et qui manient l’humour dans le respect d’autrui en dévoilant ainsi leur personnalité.
  2. Que mes following et followers me fassent rire avec des tweets humoristiques mais intéressants et jamais être vulgaires.
  3. Rigoler de mes propres tweets au moment de les rédiger et juste avant de les envoyer.
  4. Que leurs tweets m’apprennent de nouvelles choses (que je n’aurais jamais supposé apprendre dans la journée en me levant le matin).
  5. Que nos échanges soient à chaque fois une pierre supplémentaire à l’édifice du partage communautaire, de l’amitié…
  6. Que quelque soit l’heure ou le jour, une question trouve toujours une réponse ou encore un tweet soit retweeté.
  7. Que ça dégouline d’amour le jour du #FollowFriday mais surtout recevoir vos spéciales dédicaces #ff (qui m’encouragent à poursuivre).
  8. Que chaque nouveau following m’apporte son lot de surprises dans la phase de découverte.
  9. Qu’au fil des clics, grâce à mes following, je découvre de superbes sites et blogs contenant des plugins inconnus par exemple que je m’empresse alors de tester et d’intégrer parfois sur un de mes blogs.
  10. Alterner les tweets du registre professionnel (en journée ouvrée) et les tweets du registre personnel (en soirée et le week-end).
  11. Parce que c’est aussi bon pour mon narcissisme, j’aime :
    • Que mes gentils followers portent attention à ce que je suis, je pense, j’écris, je partage.
    • Recevoir leurs compliments, encouragements, gestes de réassurance.
    • Être à l’origine d’une mise en relation d’un follower avec un autre.

Ce que je n’aime pas sur Twitter

  1. Les individus égoïstes qui oublient qu’ils ne sont pas seuls au monde et qui parlent sans jamais vous lire, vous mentionner ni vous retweeter.
  2. Les individus narcissiques qui commencent tous leurs tweets par « moi, moi, moi, je, je je… » ou vaniteux (contents d’eux parce qu’ils ont franchi le seuil de xxx followers et se prennent pour une star).
  3. Les individus grossiers, mal-élevés, bêtement méchants avec les autres.
  4. Les DM publicitaires types envoyés dans les secondes ou minutes qui suivent le clic de following que vous venez d’offrir.
  5. Les spammeurs et robots dont la finalité est contestable et/ou les moeurs douteuses.
  6. Les individus qui réclament les RT (ReTweets) mais qui ne retweetent jamais les votres ou pire qui ne vous remercient pas une fois la demande satisfaite.
  7. Les avatars qui mettent trop les individus à leur avantage parce qu’ensuite il m’arrive d’être déçue lors de nos rencontres dans la vraie vie.
  8. Les personnes qui me sollicitent trop fréquemment en DM pour me demander des services en tous genres avec l’espoir que je me consacre instantanément et totalement à leur question, problème, demande.
  9. Les twittonautes qui me font perdre du temps en me suivant et en m’unfollow dans les minutes qui suivent (le record du délai le plus court – 1h – est actuellement tenu par @due_geek_Rtweet).

Articles liés au sujet sur d’autres blog

(merci @patageron pour ses liens ci-dessous) :

Génération « information – addiction » & pathologies associées

Génération d’addictions

Entre les wagons de mails, les tonnes de coups de fils, les monticules de dossiers, les sollicitations par messages instantanés, le « trop-plein » n’est pas loin. « Chaque salarié doit traiter dix à quinze fois plus d’informations aujourd’hui qu’au début des années 2000, » estime Jean-Pierre Testa, responsable de l’offre management des équipes à la Cegos. Dans le même temps, la sacro-sainte secrétaire qui filtrait, classait, organisait… – bref, permettait au manager de ne pas se laisser submerger – est en voie de disparition dans les entreprises. « Il faut trouver le subtil équilibre entre la nécessité d’être informé pour assurer une veille technologique ou le suivi de ses clients et celle de ne pas être noyé par l’information », prévient Loïc Lebigre, responsable emploi et formation à l’ADBS, association des professionnels de l’information.
Source

« Chaque semaine, je fais hospitaliser 2 ou 3 cadres noyés sous l’information »

Submergés par les mails, joignables à tout moment… les cadres sont constamment sous pression. « La profusion d’informations va au-delà de ce que peut supporter le corps humain », alerte Marie Pezé, docteur en psychologie et responsable de la consultation « souffrance au travail » à l’hôpital de Nanterre.

Capital.fr : Pourquoi le trop-plein d’informations est-il source de stress, voire de souffrances ?
Marie Pezé : Les nouvelles technologies de l’information ont un impact évident sur notre façon de travailler : il faut répondre dans l’instant, prendre des décisions au quart de tour. On ne peut plus s’organiser, ni prioriser ses tâches pour donner un sens à son travail. La boîte mail ou les sites de microblogging comme Twitter en sont les meilleures illustrations. Devenue le tonneau des Danaïdes, elle se remplit sans fin et à toute vitesse, ce qui finit par user très vite nos capacités cognitives. Le fonctionnement logique de notre cerveau change : notre concentration se fractionne, nous avons tendance à raisonner de plus en plus en mots-clés.

Capital.fr : Pourtant, cette course à la réactivité semble inéluctable…
Marie Pezé : On demande au manager de gérer et digérer toujours plus d’informations, d’être joignable 24h sur 24, donc de devenir un athlète de la quantité. Mais l’homme n’est pas une machine. Ces exigences dépassent ce que le corps humain peut supporter. La rétine de l’œil, par exemple, ne devrait pas lire 400 mails par jour, et pourtant ce seuil est souvent dépassé.

Capital.fr : Comment les managers font-ils face à cette surcharge d’informations ?
Marie Pezé : Très mal pour certains. Chaque semaine, je fais hospitaliser deux ou trois cadres en urgence dans un service psychiatrique pendant huit jours. C’est la solution pour qu’ils réussissent à déconnecter complètement, je leur confisque ordinateur et téléphone portable. C’est très efficace ! Ils sont souvent tétanisés car ils savent qu’ils laisseront passer des informations importantes et qu’ils risquent d’être pénalisés dans leur travail. Mais lorsqu’ils viennent me voir, c’est que leur surcharge de travail a dépassé la limite du supportable.

Capital.fr : Quels symptômes doivent nous alerter ?

Marie Pezé : Les pathologies de surcharge de travail se manifestent de différentes façons : irritabilité, troubles du sommeil, troubles alimentaires, perte d’acuité visuelle, problèmes de concentration, oublis (clés de voiture, numéro de carte bleue ou de sécurité sociale). Ne plus dire bonjour, au revoir, merci dans ses emails est tout aussi révélateur. Le manager est tellement obsédé par la masse d’informations qu’il doit encore traiter, qu’il en oublie les civilités de base. Lorsque le corps nous envoie ces signaux, il faut en parler à son médecin traitant. Sinon le risque de débordement est réel : agression des collègues, burn-out, voire suicide.
Source : www.capital.fr/ Propos de Marie Pezé recueillis par Arnaud Normand (12/05/2010).