Mon gros coup de gueule du jour : GRH, recrutement, rémunération et inégalités sexuelles

Je ne peux pas laisser passer ça !
Chers fidèles lecteurs, cet article ne porte pas sur les sujets pour lesquels vous avez l’habitude de me lire mais sur une des préoccupations de l’auteur de ce blog (oui, c’est bien de moi dont il va s’agir), blog par lequel vous recueillez l’information utile à l’exercice de votre activité professionnelle dans le domaine de la paie et des RH.
Cet article s’adresse plus particulièrement à mes amis marketeurs et communicants online.

Comme vous le savez déjà j’apprécie lire Capital.fr mais là, s’en est trop !

Je suis tombée sur cet article « Responsable marketing online : un communicant qui fait buzzer » parce ce que ce métier est donc un des miens.
Qualités requises, champ d’intervention, rôle, missions, perspectives d’évolution… jusque là, rien de fondamentalement nouveau ni particulier.
Replaçons les écrits dans leur contexte : un homme procède à l’interview d’un autre homme. Autrement dit, un journaliste (Arnaud Normand) s’intéresse au point de vue d’un expert (Jean-Michel Azzi, directeur général de Maesina International search), rien de plus normal.
Maintenant examinez bien le visuel qui clôture l’interview et que je me fais un plaisir de reprendre ici, pour mieux le dénoncer.
Femmes qui me lisez, rien ne vous choque ?
Si bien sûr que si !… Les hommes, eux, assurément ne perçoivent rien de spécialement choquant. En y regardant à deux fois peut-être…
Ainsi, la ligne éditoriale de Capital (zoom sur une fonction), animée par l’envie de bien faire et d’illustrer les propos recueillis par des données chiffrées, autorise à la souris qui survole ce graphique de publier la rémunération annuelle brute maximum, minimum et médium, par sexe (ne tentez pas la manip. ici, c’est peine perdue, j’ai supprimé l’option).
Le message est très explicite, volontairement ou involontairement outrageant : vous êtes une femme, Responsable marketing online, vous gagnez moins qu’un homme qui occupe la même fonction que la votre.
Je dis non, non et non ! Je ne tairais pas ma colère et mon indignation !
Je refuse d’accepter que ce type de message se normalise tout comme je dénonce ces pratiques d’inégalités hommes-femmes devant les salaires.
Avec cet article, notre inconscient enregistre une nouvelle manifestation du plafond et des parois de verre tels qu’appelés par la HALDE.
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